vendredi 26 juin 2015

Baisser le froc


Je ne pensais pas qu'une fois arrivée à l'âge que l'on dit 3ème, il faille baisser aussi souvent son froc et se faire baiser. Non, ma libido n'a rien à voir là dedans, rassure toi.

Même en famille, avec les enfants, il faut trier ses mots , ne pas froisser leur « gauchitude bobo-écolo », ou alors, ils te traitent de « raciste ». Ils pensent que « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. » eh bien non, tout le monde il est pas gentil, il y a même des gros méchants qui ont envie de nous faire passer « ad patres » en nous faisant sauter comme des crêpes.

Quand viendra le moment où les yeux et les cerveaux seront à même de réaliser ce que chacun a, à sa porte, les femmes en noir des pieds à la tête accompagnées ou non de barbus qui n'ont qu'un désir, faire de notre pays le même qu'ils ont quitté. Pourquoi venir chez nous,alors que tant de pays qui ont la même religion et la même culture pourraient les accueillir.

Celui qui respecte le pays d'accueil, je le respecte.

Celui qui vit et aime ce pays avec ses lois et traditions, je le respecte.

Celui qui aime l'autre et lui veut du bien, je le respecte.

Celui qui veut notre mort, à nous, occidentaux, qu'il retourne aux sources de ses ancêtres et nous fiche la paix au lieu de nous pourrir la vie en s'imaginant qu'il a seulement des droits et aucun devoir envers les nations et pays où il a décidé de vivre.

Ils ont mis leurs terres à feu et à sang et il n'est plus possible d'y vivre correctement. Alors, ils fuient, et tous les moyens sont bons, jusqu'à mourir pour tenter des jours meilleurs.

Illusions !

Je ne suis, ni écrivain, ni politique, mais je vois monter la rancœur de part et d'autre et je crains pour l'avenir de nos jeunes qu'une guerre civile se pointe à l'horizon. Je ne la souhaite pas, bien sûr.

Mais dans tout ça, qui est le plus belliqueux ? Qui est le plus « raciste » ? Qui commencera le premier ?

Madame Soleil, au secours !Je ne rigole plus, là!

jeudi 18 juin 2015

Pas de train à 14h07

Matin du 12, le soleil est au rendez-vous ? Non, il pleut dans la région mais pas chez moi. 10h, un SMS arrive : grosses perturbations, votre train peut avoir du retard.
Eh bien, du retard, il en a, et pas qu’un peu. 
Déjà, celui qui vient de Barcelone a 2h30 de retard annoncé, because, grosses inondations entre Cerbère et Narbonne. Alors, mon train qui devait partir en début d’aprèm, lui, il est noté avec 1h15, puis, 1h30, et enfin, 1h45 de retard.
Pas de pot, j’ai un rencard à 18h à Paris Gare de Lyon. 
Bon, je décide d’avancer le départ et échange mon billet pour 12h26 de Montpellier. Bam ! Lui aussi, coincé dans le fin fond du Languedoc. Mais à Montpellier, ciel gris, certes, mais pas une goutte de pluie.
Tu crois que je vais partir aujourd’hui ? me dis-je.
Changement de cap, je choisis celui de 13h26, qui lui, démarre de Montpellier.
Puis-je monter dans ce TVG avec ce billet ? La contrôleuse me répond : oui, allez en voiture 8, il y aura un supplément.
La poisse, j’ai déjà déboursé un supplément pour le train d’1h avant, restait plus que des 1ères. Bon, le train est en gare, voiture 8, je ne suis pas seule, y’a du peuple et le train ne part pas faute de ravitaillement, qui reste en rade à Perpignan.
Tu n’auras, ni eau, ni sandwich SNCF. Tant mieux pour le sandwich, pas bon en général. Je m’en fiche, j’ai ma bouteille pleine et un paquet de Prince, ça suffit.
Le TGV s’élance direction Nîmes où 20mn plus tard, un zigoteau imbibé, fait son numéro et insulte les femmes dans le wagon.
La décence m’interdit de d’écrire ici les injures qui nous sont lancées, à vous de deviner.
Cà fait déjà un bon ¼ d’heure que le train se trouve en gare de Nîmes et l’individu, agressif, injurieux, aviné, ne veut rien entendre de la contrôleuse et refuse de descendre, jusqu’au moment, où la police apparaît au bout du wagon, ce qui fait obtempérer le bonhomme, pas si bon homme que ça, et le train s’ébranle, direct Paris.

Paris Gare de Lyon ! Vous avez dit : Paris Gare de Lyon ! Je suis dans la rue, entourée d’immeubles hauts qui me cachent la vue.
Monsieur, s’il vous plait, la Gare de Lyon, où est-elle ? Là, vous montez à droite, m’indique-t-il.
Tout ça, parce que la sortie des trains grandes lignes se situe dans les sous-sols et quand tu ne connais pas ou que t’as oublié, ben, tu sais plus où tu es. 
Ça c’est Paris !
Chance ! Mon fils m’a trouvé et nous entamons la route vers la défense pour prendre sa chérie. Ça roule mal, on perd du temps, mais la petite chérie est là à attendre. 
Hop, en piste, maintenant, faut sortir de Paris.
Le périf accordéon, tu vois ce que c’est ? Tu avances 5 mètres et, stop, puis, 10 mètres et première. 
Le périf, limité à 70kmh, belle blague, on roule même pas à 10kmh. 2h pour quitter cette belle ville envoiturée, polluée, puante.
Tu vas dire que je sors de ma cambrousse, ben c’est vrai, mais les bonnes odeurs, c’est pour moi. Pauvres parisiens, je partagerai bien avec toi, mes senteurs, mais non, pas possible, alors, garde les tiennes.
Voilà, route vers Angers, les mauvaises senteurs des pots d’échappement, envolées, ça fleure bon la campagne.

C’est à minuit, que nous arrivons dans la famille de la chérie de mon fils. Waouh, quel accueil, telle une reine, je suis logée à l’étage que je ne partage avec personne. Chambre grande, salle de bain pareille, calme assuré même fenêtre grande ouverte et volet levé pour bien profiter de la nature et des petits oiseaux au réveil.
Et au réveil, super soleil et ciel bleu pour découvrir cette région que je ne connais pas.

En avant toute, le bonheur, un autre monde, des gens sympas, j’aime et je reviendrai.