dimanche 8 avril 2018

SARL FIESTA


Ce matin le ciel est gris, mon réveil vient de couiner à 6 heures du matin. Faut se lever !
Hier, j'ai lu une annonce pour le boulot et après un bref appel téléphonique, je dois m'y présenter. J'ai du pot !
Cette annonce disait : Société Fiesta, cherche collaborateur homme ou femme un technicien usinage Vous êtes diplômé d’un *BAC professionnel dans le domaine de la productique / usinage.Contactez...etc…
C'est pour moi, ça.
Arrivé à 9 heures, je suis attendu par le Chef du Personnel ce qui ne me laisse pas le temps de me mettre dans la peau du postulateur convaincu et convainquant.
Après un entretien sympathique qui dure une bonne heure, je suis accompagné d'un membre de l'équipe que je dois intégrer et qui me fait visiter l'usine et m'indique mon poste.
Ça sent le plastique chaud à plein nez dans ce grand hangar, ils usinent des farces et attrapes. Mon voisin de droite a un sourire goguenard lorsque je m'installe sur le siège devant la machine. Il n'a pas l'air méchant, juste un peu bêta et ne semble pas avoir la lumière à tous les étages.
- Bon, voilà, tu travailleras ici, et ton boulot consiste à faire des crottes ! M'indique mon futur chef.
- Pardon ?
- Oui, tu feras des crottes et qu'elles soient bien réussies !
- Des crottes comment ?
- Ben des merdes quoi !
- Je dois faire des merdes ?
- C'est ça ! Et il faut qu'elles soient ressemblantes, sinon…
- Sinon, je t'en ferai une vrai. Ça je le pense mais ne le dis pas. C'est mon premier jour et je suis au chomdu depuis presque un an, alors j'y vais, je vais lui en faire des crottes, moi !

Bon, ce n'est pas compliqué. Tu insères la pâte plastique dans un moule, tu fais fonctionner la presse et ta crotte sort toute chaude sur un tapis déroulant. Toutes les crottes à la queue leu-leu. Je te jure tu y croirais, ça à l'air si ressemblant quand elles sont réussies, mais moi, j'en rate la moitié.
Évidemment, le contrôleur Chef est dans les parages et vient surveiller ma production. Ben, il est furax. Il n’apprécie pas la couleur et encore moins la forme. J'ai foiré.
- C'est marron une merde ! Marron foncé !
- Pas toujours, ça dépend de ce qu'on mange, ça peut être jaune ou vert…
- Marron, je te dis, c'est marron qu'il faut les faire. Et puis la forme, ça ne colle pas !
- Pourtant, la merde, ça colle…
- Te fous pas de moi, hein !
- Non, Monsieur, mais…
- Y'a pas de mais ! Je reviens dans une heure pour voir ce que tu auras fait !

Il leur faut la couleur, la forme, genre belle merde à marcher dedans et pas encore écrasée. Bien brillante, à faire croire à une vraie. C'est une farce. Tu crois que des gens achètent des merdes pour s'amuser ? Eh oui, ça existe, c'est pour faire des blagues. C'est pas cool comme achat.
- Bonjour Monsieur, je voudrais une merde, bien jolie, vous avez ça ?
- Celle-là vous conviendrait ? J'en ai des plus petites et aussi des plus grosses très ressemblantes !
- Avec un paquet cadeau, s'il vous plaît !

Merde alors ! Si à moi on me fait un cadeau comme ça, celui qui me l'offre, il passe par la fenêtre.
- T'as pas le sens de l'humour ! Me dit mon collègue de droite.
- Tu parles d'humour, manque plus que l'odeur et on y est !
Tu imagines les gens qui vont me demander :
-  Tu fais quoi dans la vie ?   
- Je fais des merdes, toute la journée, des dizaines de merdes.   
- Ah bon, t'es malade ? C'est la tourista ?

Toutes les personnes qui le matin pour se dire bonjour demandent :
- Ça va ?
Cette question, avant de devenir banale, servait à savoir si tu avais bien cagué. Ça va, t'as fait un bon gros caca ce matin ? Raccourci d'aujourd'hui : ça va ? Eh bien moi, ça va tellement bien mes cacas, que j'en fais des centaines par jour, tous plus beaux les uns que les autres, mais ça me déprime de voir tous ces tas de merdes alignés avancer sur la chaîne puis tomber dans une grande caisse en plastique vert comme les poubelles et qui vont être acheminés pour l'emballage.
Parce qu'il y a des emballeuses de merde, oui, ça existe !

Le type qui a eu l'idée de fabriquer des crottes - pour amuser qui ? - je me le demande - ne doit pas être très net. C'est comme si tu créais du dégueulis pour en faire des farces, faut être un peu givré.
L'autre jour, j'ai vu une gamine avec une glace au chocolat dans un cornet qu'elle suçait avec délectation, j'ai failli la lui faire jeter tant elle ressemblait à une de mes crottes. Ça commence à m'obséder cette fabrication. Faut que je me trouve un autre job. Je comprends maintenant le sourire du collègue qui lui, fabrique des verres verseurs.
Merde, j'ai vraiment pas de pot !

vendredi 4 décembre 2015

Singolare paese

Singolare paese!
Singolare paese che assegna agli ambientalisti di stare in residenza per non disturbare il grande incontro dei 152, organizzato da Culbuto.
Whoa! L'Ambientalista più lo spaventa che il terrorista. Sì, questo è, naturalmente, il verde, dalla parte superiore del suo megafono, apostrofa ... Mentre il terrorista, lui, non va per quattro percorsi, tira nel mucchio. La pila è noi, non i dirigenti. Anche se un sacco di leader, per un terrorista, è solo un mucchio.
Singolare paese!
Mentre il verde, l'unica cosa che punti, è una scheda alla stazione di polizia, mattina, mezzogiorno e sera. Bel dosaggio! E il terrorista, se stesso, è il Kalashnikov que punti. Pan, pan, pan, un mucchio di morti! Tirati la cinghia e far saltare in aria la casa!
Singolare paese!
Una questione mi preoccupa: sarebbe solo il verde, con discorsi e dimostrazioni è più esplosivo che il terrorista?
Per uno, la prigione a casa, a l'altro, movimenti liberi. Anche se, quando sei circondato da una cintura pronta ad esplodere, la libertà di movimento è anche limitata come la tua capacità di pensare!
Singolare paese!
E 'vero che il verde, ha la singolare abitudine di fare domande scomode e Culbuto, non piace, allora la censura. Non devi dire o chiedere qualsiasi cosa, è vietato! E 'vietato !.
- Devo chiedo al Presidente perché si prende cura dei migranti e non persone che muoiono di fame in questo paese?
- No, signora, non quel tipo di domanda! E 'vietato! E 'vietato! Lei ha il diritto di dire ciao e dargli un caffè, questo è tutto!

Singolare paese!Singolare paese!

jeudi 3 décembre 2015

Singulier pays

Singulier pays !
Singulier pays qui assigne à résidence des écologistes pour ne pas perturber la super réunion des 152 organisée par Culbuto.
Waouh ! L’écologiste lui fait plus peur que le terroriste. Ben oui, c’est bien sûr, l’écolo, du haut de son mégaphone, interpelle… Tandis que le terroriste, lui, n’y va pas par 4 chemins, il tire dans le tas. Le tas, c’est nous, pas les dirigeants. Quoique un tas de dirigeants, pour un terroriste, c’est juste un tas à tirer.
Singulier pays !
Alors que, l’écolo, la seule chose qu’il pointe, c’est une fiche au commissariat, matin, midi et soir. Belle posologie ! Et le terroriste, lui, c’est la Kalachnikov qu’il pointe. Pan, pan, pan, un tas de morts ! Serez-vous la ceinture et faites sauter la baraque !
Singulier pays !
Une question m’interpelle : serait-ce que l’écolo, avec ses discours et ses manifestations, serait plus explosif que le terroriste ?
Pour l’un, la prison à domicile, pour l’autre la liberté de mouvements. Quoique que, quand tu es cerné par une ceinture prête à exploser, ta liberté de mouvements est aussi restreinte que ta capacité à réfléchir !
Singulier pays !
Il est vrai que l’écolo à la singulière habitude de poser des questions qui dérangent et Culbuto, n’aime pas, alors il fait censure. Faut pas dire, ni demander n’importe quoi, c’est interdit ! C’est défendu !.
-         Est-ce que je peux demander au Président pourquoi, il s’occupe des migrants et pas des gens qui crèvent de faim dans notre pays ?
-         Non, Madame, pas ce genre de question ! C’est interdit ! C’est défendu ! Vous avez le droit de lui dire bonjour et lui offrir un café, c’est tout !

Singulier pays !

mardi 8 septembre 2015

Couverte de la tête au pied


Peut être le sais-tu, j'habite au bord de la Méditerranée, mer bleue s'il en faut. Propre ? Çà je ne sais pas, mais où je vais l'été, elle est translucide et bonne. 
Cet été, plage bondée, parasols multicolores, serviettes étalées sur le sable fin, le soleil plombe, alors on fait trempette en maillot, car nous ne sommes pas chez les naturistes.
Chacun sait que dans ces camps, il y a les nudistes et les textiles. L'un est à poil et l'autre vêtu. 
Eh bien, cet été, j'ai vu l'extrême sur ma plage et dans la mer. Plus qu'habillée, la femme... voilée... quasi de la tête au pied. 
Les têtes se tournent, les yeux se fixent sur cette personne, bientôt rejointe par 2 acolytes présentant le même aspect d'habillement, y compris le voile.
Là, ma vue se voile, ai-je bien vu ? Suis-je à la bonne plage ? Ai-je voyagé sans m'en rendre compte et traversé la Méditerranée pour me retrouver au Magreb ? Que nenni, ma pauvre fille :-((

Je pense aux femmes de mon pays, qui se sont battues pour que moi, j'ai des droits, pour que je me sente libre, pour avoir le droit de me montrer comme je suis, et elles, couvertes comme une tente Queschua tandis que leurs hommes se pavanent en short, j'en frémis de colère et de honte pour mon pays qui tolère ces accoutrements d'un autre temps, ces coutumes archaïques venues s'imposer chez moi. 
Faut pas froisser…
Mais moi, je suis indignée, je suis froissée, faut-il plier? 

Si un jour, et ce jour arrivera peut être, on oblige les femmes de mon pays à se couvrir de la sorte, je me taille les seins, m'habille en homme, et me fais pousser la barbe intégrale, faute de nu intégral !

vendredi 26 juin 2015

Baisser le froc


Je ne pensais pas qu'une fois arrivée à l'âge que l'on dit 3ème, il faille baisser aussi souvent son froc et se faire baiser. Non, ma libido n'a rien à voir là dedans, rassure toi.

Même en famille, avec les enfants, il faut trier ses mots , ne pas froisser leur « gauchitude bobo-écolo », ou alors, ils te traitent de « raciste ». Ils pensent que « tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil. » eh bien non, tout le monde il est pas gentil, il y a même des gros méchants qui ont envie de nous faire passer « ad patres » en nous faisant sauter comme des crêpes.

Quand viendra le moment où les yeux et les cerveaux seront à même de réaliser ce que chacun a, à sa porte, les femmes en noir des pieds à la tête accompagnées ou non de barbus qui n'ont qu'un désir, faire de notre pays le même qu'ils ont quitté. Pourquoi venir chez nous,alors que tant de pays qui ont la même religion et la même culture pourraient les accueillir.

Celui qui respecte le pays d'accueil, je le respecte.

Celui qui vit et aime ce pays avec ses lois et traditions, je le respecte.

Celui qui aime l'autre et lui veut du bien, je le respecte.

Celui qui veut notre mort, à nous, occidentaux, qu'il retourne aux sources de ses ancêtres et nous fiche la paix au lieu de nous pourrir la vie en s'imaginant qu'il a seulement des droits et aucun devoir envers les nations et pays où il a décidé de vivre.

Ils ont mis leurs terres à feu et à sang et il n'est plus possible d'y vivre correctement. Alors, ils fuient, et tous les moyens sont bons, jusqu'à mourir pour tenter des jours meilleurs.

Illusions !

Je ne suis, ni écrivain, ni politique, mais je vois monter la rancœur de part et d'autre et je crains pour l'avenir de nos jeunes qu'une guerre civile se pointe à l'horizon. Je ne la souhaite pas, bien sûr.

Mais dans tout ça, qui est le plus belliqueux ? Qui est le plus « raciste » ? Qui commencera le premier ?

Madame Soleil, au secours !Je ne rigole plus, là!

jeudi 18 juin 2015

Pas de train à 14h07

Matin du 12, le soleil est au rendez-vous ? Non, il pleut dans la région mais pas chez moi. 10h, un SMS arrive : grosses perturbations, votre train peut avoir du retard.
Eh bien, du retard, il en a, et pas qu’un peu. 
Déjà, celui qui vient de Barcelone a 2h30 de retard annoncé, because, grosses inondations entre Cerbère et Narbonne. Alors, mon train qui devait partir en début d’aprèm, lui, il est noté avec 1h15, puis, 1h30, et enfin, 1h45 de retard.
Pas de pot, j’ai un rencard à 18h à Paris Gare de Lyon. 
Bon, je décide d’avancer le départ et échange mon billet pour 12h26 de Montpellier. Bam ! Lui aussi, coincé dans le fin fond du Languedoc. Mais à Montpellier, ciel gris, certes, mais pas une goutte de pluie.
Tu crois que je vais partir aujourd’hui ? me dis-je.
Changement de cap, je choisis celui de 13h26, qui lui, démarre de Montpellier.
Puis-je monter dans ce TVG avec ce billet ? La contrôleuse me répond : oui, allez en voiture 8, il y aura un supplément.
La poisse, j’ai déjà déboursé un supplément pour le train d’1h avant, restait plus que des 1ères. Bon, le train est en gare, voiture 8, je ne suis pas seule, y’a du peuple et le train ne part pas faute de ravitaillement, qui reste en rade à Perpignan.
Tu n’auras, ni eau, ni sandwich SNCF. Tant mieux pour le sandwich, pas bon en général. Je m’en fiche, j’ai ma bouteille pleine et un paquet de Prince, ça suffit.
Le TGV s’élance direction Nîmes où 20mn plus tard, un zigoteau imbibé, fait son numéro et insulte les femmes dans le wagon.
La décence m’interdit de d’écrire ici les injures qui nous sont lancées, à vous de deviner.
Cà fait déjà un bon ¼ d’heure que le train se trouve en gare de Nîmes et l’individu, agressif, injurieux, aviné, ne veut rien entendre de la contrôleuse et refuse de descendre, jusqu’au moment, où la police apparaît au bout du wagon, ce qui fait obtempérer le bonhomme, pas si bon homme que ça, et le train s’ébranle, direct Paris.

Paris Gare de Lyon ! Vous avez dit : Paris Gare de Lyon ! Je suis dans la rue, entourée d’immeubles hauts qui me cachent la vue.
Monsieur, s’il vous plait, la Gare de Lyon, où est-elle ? Là, vous montez à droite, m’indique-t-il.
Tout ça, parce que la sortie des trains grandes lignes se situe dans les sous-sols et quand tu ne connais pas ou que t’as oublié, ben, tu sais plus où tu es. 
Ça c’est Paris !
Chance ! Mon fils m’a trouvé et nous entamons la route vers la défense pour prendre sa chérie. Ça roule mal, on perd du temps, mais la petite chérie est là à attendre. 
Hop, en piste, maintenant, faut sortir de Paris.
Le périf accordéon, tu vois ce que c’est ? Tu avances 5 mètres et, stop, puis, 10 mètres et première. 
Le périf, limité à 70kmh, belle blague, on roule même pas à 10kmh. 2h pour quitter cette belle ville envoiturée, polluée, puante.
Tu vas dire que je sors de ma cambrousse, ben c’est vrai, mais les bonnes odeurs, c’est pour moi. Pauvres parisiens, je partagerai bien avec toi, mes senteurs, mais non, pas possible, alors, garde les tiennes.
Voilà, route vers Angers, les mauvaises senteurs des pots d’échappement, envolées, ça fleure bon la campagne.

C’est à minuit, que nous arrivons dans la famille de la chérie de mon fils. Waouh, quel accueil, telle une reine, je suis logée à l’étage que je ne partage avec personne. Chambre grande, salle de bain pareille, calme assuré même fenêtre grande ouverte et volet levé pour bien profiter de la nature et des petits oiseaux au réveil.
Et au réveil, super soleil et ciel bleu pour découvrir cette région que je ne connais pas.

En avant toute, le bonheur, un autre monde, des gens sympas, j’aime et je reviendrai.