J’ai appris en histoire de
France, du temps de ma scolarité, une certaine chronologie.
Louis XVI, vous vous
souvenez ? Il était mordu de serrures mais le pauvre il n’avait pas la clé
pour gouverner. Total ! Il en a perdu sa tête. Elle est tombée, ou plutôt
on lui a séparé du tronc en place publique parisienne. Bravo la
Révolution !
Ceci dit, moultes têtes sont
allées rejoindre celle de l’ancien roi. Donc, après les sans-culottes, les sans
têtes.
Et puis, sorti de ce tohu-bohu,
nous arrive tout droit de Corse, un Buonaparte, un Napoléon.
Le pauvre Louis XVI, tout mou,
indécis, aveugle. Oui, aveugle, il n’a rien vu venir. C’est vrai que de
Versailles, enfermé dans son domaine, ce n’était pas la peine de te pointer
pour franchir les grilles et, d’avertir le monarque de ce qui se tramait dans
la populace.
D’abord, il ne l’aurait pas cru
et de ce fait, il fut cuit et bien cuit.
Suit, la Révolution ! Triste
période s’il en faut. Celle là a battu tous les records de massacres, de têtes
tranchées, de prise de pouvoir sanglant et bref. Qui a commencé ? Qui a
fini ? Moi, personnellement, je vous les donne dans le désordre, alors, je
ne m’y mouillerai pas.
Et après cet embrouillamini de
gens, de caboches, de sang, un petit caporal tout remuant, tout nerveux, arrive
à lui seul, quasiment, à se hisser au sommet de l’état.
Du petit caporal, il se fait
empereur.
Ça c’est un homme !
Dommage, il aime la guerre !
Bravo, il aime les codes !
Et que je te remets de l’ordre
dans ce pays cul par-dessus tête. Têtes sur le billot, têtes dans le caniveau,
têtes sur piques…
Après tout ça, nous, nous
refaisons l’histoire, mais à l’envers. Nous commençons par le petit caporal. Tête
sur les épaules ! Un petit Sarko ! Un Sarko qui bouge, qui chamboule
les gens, les idées, qui veut révolutionner les codes de notre société.
Trop d’énergie, trop d’idées
nouvelles, il n’a pas plu. L’aurait du faire la guerre aux journaleux.
Le peuple, lassé de tant de
remue-ménage à porté aux nues : Pépère, notre nouveau Louis XVI. Et
pépère, il l’est et même plus encore, ramolli, culbuto, Flamby, surtout il semble indécis et comme le roi, n’a pas la clé
pour mener sa barque. Pardon, son pédalo.
Le bateau France prend
l’eau ! Le bateau France coule !
Et que fait Pépère ? Il
meuble !
Je te prends la décision de
marier les gars avec les gars et les filles avec les filles. Et je te prends la
décision de chambouler les congés scolaires. Raté !
Notre pauvre Louis XVI, comment
a-t-il fini ? Définitivement, il a perdu la tête et notre pauvre Pépère
François ne sait plus où en donner, de la tête. Va-t-il la perdre à son
tour ? Déjà, il n’y a plus d’échafaud ce qui ne l’empêche pas d’échafauder
des idées, des propositions et « ch’a fout l’bordel » ! Un
bordel monstre !
Maintenant, Pépère désire la
publication des biens perso des politiciens.
Ben moi, j’ai 450 euros sur mon
compte ! C’est tout !
Moi, je roule en Twingo et
fourgonnette !
Moi, j’ai juste une assurance vie
de 20000 euros.
Plus pauvre que moi tu
meurs !
Et c’est à ses fauchés qui font
de la politique depuis des décennies, quasi nourris, logés aux frais de l’Etat
et qui n’ont pas réussi à s’enrichir, que nous devons confier la gestion de
notre pays !
Ben mes enfants, on n’est pas
dans la merde. Excusez du peu !