samedi 13 avril 2013

Ceux qui gèrent... MAL


J’ai appris en histoire de France, du temps de ma scolarité, une certaine chronologie.
Louis XVI, vous vous souvenez ? Il était mordu de serrures mais le pauvre il n’avait pas la clé pour gouverner. Total ! Il en a perdu sa tête. Elle est tombée, ou plutôt on lui a séparé du tronc en place publique parisienne. Bravo la Révolution !
Ceci dit, moultes têtes sont allées rejoindre celle de l’ancien roi. Donc, après les sans-culottes, les sans têtes.
Et puis, sorti de ce tohu-bohu, nous arrive tout droit de Corse, un Buonaparte, un Napoléon.

Le pauvre Louis XVI, tout mou, indécis, aveugle. Oui, aveugle, il n’a rien vu venir. C’est vrai que de Versailles, enfermé dans son domaine, ce n’était pas la peine de te pointer pour franchir les grilles et, d’avertir le monarque de ce qui se tramait dans la populace.
D’abord, il ne l’aurait pas cru et de ce fait, il fut cuit et bien cuit.

Suit, la Révolution ! Triste période s’il en faut. Celle là a battu tous les records de massacres, de têtes tranchées, de prise de pouvoir sanglant et bref. Qui a commencé ? Qui a fini ? Moi, personnellement, je vous les donne dans le désordre, alors, je ne m’y mouillerai pas.

Et après cet embrouillamini de gens, de caboches, de sang, un petit caporal tout remuant, tout nerveux, arrive à lui seul, quasiment, à se hisser au sommet de l’état.
Du petit caporal, il se fait empereur.
Ça c’est un homme !
Dommage, il aime la guerre !
Bravo, il aime les codes !
Et que je te remets de l’ordre dans ce pays cul par-dessus tête. Têtes sur le billot, têtes dans le caniveau, têtes sur piques…

Après tout ça, nous, nous refaisons l’histoire, mais à l’envers. Nous commençons par le petit caporal. Tête sur les épaules ! Un petit Sarko ! Un Sarko qui bouge, qui chamboule les gens, les idées, qui veut révolutionner les codes de notre société.
Trop d’énergie, trop d’idées nouvelles, il n’a pas plu. L’aurait du faire la guerre aux journaleux.

Le peuple, lassé de tant de remue-ménage à porté aux nues : Pépère, notre nouveau Louis XVI. Et pépère, il l’est et même plus encore, ramolli, culbuto, Flamby, surtout il semble indécis et comme le roi, n’a pas la clé pour mener sa barque. Pardon, son pédalo.
Le bateau France prend l’eau ! Le bateau France coule !
Et que fait Pépère ? Il meuble !
Je te prends la décision de marier les gars avec les gars et les filles avec les filles. Et je te prends la décision de chambouler les congés scolaires. Raté !

Notre pauvre Louis XVI, comment a-t-il fini ? Définitivement, il a perdu la tête et notre pauvre Pépère François ne sait plus où en donner, de la tête. Va-t-il la perdre à son tour ? Déjà, il n’y a plus d’échafaud ce qui ne l’empêche pas d’échafauder des idées, des propositions et « ch’a fout l’bordel » ! Un bordel monstre !
Maintenant, Pépère désire la publication des biens perso des politiciens.
Ben moi, j’ai 450 euros sur mon compte ! C’est tout !
Moi, je roule en Twingo et fourgonnette !
Moi, j’ai juste une assurance vie de 20000 euros.
Plus pauvre que moi tu meurs !
Et c’est à ses fauchés qui font de la politique depuis des décennies, quasi nourris, logés aux frais de l’Etat et qui n’ont pas réussi à s’enrichir, que nous devons confier la gestion de notre pays !
Ben mes enfants, on n’est pas dans la merde. Excusez du peu !

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