jeudi 4 juillet 2013

Le ciseau aboye

Cisailles sises haut placées, ciseaux coupent six aulx, mais pas six « aïls ». Aïe... Aïe... Aïe... 
Madame cisaille entaille monsieur ciseaux qui la regarde de haut, de la haut mais plus d’ici-bas. Quel dégât ! 
J’en perds mon latin. Encore eut-il fallu que j’en eusse du latin. Mais que nenni ! Et puis, le latin le matin me déprime. Toi il te met entrain, c’est vrai tu me joues se refrain comme une scie qui scie six aulx. C’est complexe, pas vrai ! 
Tu m’as demandé l’autre jour : où est le ciseau à bois ? Le ciseau aboye, le chien aussi ! Tu n’as rien compris. Quelle folie ! Mais je peux t’en faire d’autres, comme : les tôles ondulées, la vache aussi ainsi que la chanteuse adulée. Ça m’éclate cette langue ! 
Tiens, je ne t’avais pas encore mis au courant, j’ai rencontré six zozos, pas six oiseaux, juste six zozos bien rigolos dans le métro Porte Maillot, ils allaient au zoo, ils portaient des maillots pas beaux, taillés trop haut, on voyait tout leur dos et leurs pectoraux. Après avoir passé la Seine, ils sont descendus à Vincennes. Quelle aubaine ! Mais franchement, quelle dégaine ! 
Petite, prends en de la graine. Pour être beau, il faut un habit bien taillé aux ciseaux mais surtout pas à la cisaille. Ce truc te débraille et de ce fait, tu brailles à t’en faire péter la luette, sauf si tu es muette ! 
Ah tu rouspètes ! Ce n’est pas chouette ! Et puis, arrête de secouer tes couettes en tournant la tête comme tu le fais. C’est un fait, je préfère te voir de biais malgré cet air niais qui ne te sied. Ça te scie ce que je te dis ? La scie, ciseaux, cisailles, la si… do ! 

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