vendredi 10 janvier 2014

Extrasystoles - F

Si j’étais has been, c’est fini. Je suis –in-, branchée ou –chébran- Iphone, ipod, ipad. Aie, aie, aie. Haï sodesu, pour les japonais branchés !
Ça a duré 24 heures. 24 heures de grattouille. Branchée durant 24 heures. Pas internet, j’ai déjà depuis longtemps. Non, pas ça, mais un holster. Dés la pose, la grattouille démarre. T’as tout de suite envie d’arracher les 5 points d’encrage. Ben non, le toubib, se moque de toi et branche le tout avec son petit boîtier.
Tu te demandes comment tous ces fils qui pendouillent, là, devant toi, (y’en a au moins pour un mètre de fils si c’est pas plus), tu vas les supporter et ne pas te les enlever en dormant, par exemple, où faire un faux pas en marchant dessus et les arracher. Et puis, faut pas les faire voir, alors, tu les planques dans la culotte… de pantalon, c’est plus propre.
Première fois de ma vie que ma beauté intérieure va parler et dire ce qu’elle a dans le ventre. Euh… Dans le cœur. Le cœur à ses raisons… etc…etc.
Mais mon petit cœur à moi, a-t-il raison de manifester des dérèglements en mitraillette ? Je vous demande un peu ? Un coup, je bas. Deux, ça fonctionne. Trois coups… Rien… -Ah, excuse moi, j’ai oubli de battre, j’avais l’esprit ailleurs. C’est un coup foiré, ou peut être un coup fourré.
Si seulement il reprenait son rythme de croisière tranquillou. Ben pas du tout, comme si j’avais pas compris le signal, il récidive et pas qu’une fois. Pas possible, il doit penser que je suis bouchée. Les oreilles bouchées, ça, ça irait. Mais s’il me découvrait une artère bouchée (à la Reine), une artère embouteillée, comme aux heures de pointe sur le périph ? Là, on ne rit plus, hein !
Bon, sérieusement, la petite boite noire du holter, vient de parler au bout d’une journée. Extrasystoles ! C’est joli comme mot !
C’est extra, c’est extra… Chantait Léo Ferré au siècle dernier, mais aucun n’a chanté : systoles… systoles… T’as pas d’bol !
Au fait, j’ai remis la boite noire, les capteurs et les fils pendouilleurs au bout du laps de temps imparti et ce fichu boîtier, tant je lui ai refilé d’énergie, voulait plus s’éteindre. La secrétaire appuie une fois sur le bouton arrêt et le holter, tout seul, comme un grand, redémarre. Pareil, deux fois et à la troisième, cet engin a enfin compris qu’on ne voulait plus le voir allumé.
Bizarre les choses, le boîtier ne veut plus stopper et mon cœur fait des ratées. Faudrait faire un échange ! C’est possible, ça ?

Comme je citais ci-dessus : « le cœur à ses raisons que la raison ne connaît pas », et peut être que les holters aussi.  Qui sait !

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