Quel rapport entre le corps et la
politique ?
Je ne parle pas du corps
électoral, ce n’est pas le sujet. Je veux vous parler de votre corps, de notre
corps à tous.
En premier lieu, vos oreilles,
vos petites oreilles qui sont mises à contribution grâce à la radio, aux médias
et vous en prenez plein la tête pour peu que vous écoutiez votre radio matin,
midi et soir. C’est comme une posologie médicamenteuse. Elle agit sur
vous, en bien ou en mal !
Viennent ensuite, vos yeux. Face
à l’image télévisuelle qui défile, soutenue par un discours. Déjà, je le sens,
vous en avez plein le dos. Mais ce n’est pas fini !
Car vous pouvez en avoir plein
une partie de votre individu qui se situe au bas des reins. Vous voyez ce que
je veux dire !
Il vous arrive à vous, comme à
moi, d’avoir un coup de cœur pour l’une ou l’un de nos politiciens !
Non ? Alors, un coup de cœur pour le contenu (en un seul mot) de ses
paroles et si ce n’est vraiment pas le cas, ça vous fait mal au ventre. N’avez-vous
jamais dit : « ça m’ferait mal au ventre de voter pour lui » ?
Ah, si, vous avouez !
Et celui ou celle qui a votre
choix, vous pouvez aller lui donner un coup de main, ce n’est pas interdit, que
je sache ! Il vous ouvre les bras et vous prenez les choses à bras le
corps.
Certains politiques, se croient
au dessus des partis.
Si... je l’ai entendu !
Là, je ne m’étendrais pas à vous
situer où cela se trouve, à vous de le découvrir si besoin est !
Je vous entends dire aussi que
vous avez les « boules » ! Les boules de tout ce pataquès
politicard.
Vous avez les
« boules » à cause des « partis » de droite, de gauche, du
centre et ceux excentrés. Et les boules excentrées, ce n’est pas terrible, cela déséquilibre.
Vous pouvez vous vanter de tout
comprendre à ce micmac, attention à vos chevilles, elles vont enfler, à
contrario de la cheville ouvrière qui s’amenuise d’année en année. .
Et puis, finalement, cela vous
casse les pieds, toutes ses salades politiciennes, raz le bol ! Le bol se
situant au niveau de la tête, mais on ne dit pas : « raz la
tête ».
A notre corps politique, s’ajoute
le costume que l’on peut leur tailler. Et lors de l’échec, ils prennent une
veste qui selon le sens du vent, ils peuvent retourner, ce qui leur permettrait
d’avoir un portefeuille, ce après quoi ils courent.
A force, ils en deviennent
« crampon » et se trouvent droit dans leurs bottes sauf s’ils sont
pris la main dans le sac et leurs ambitions tombent à l’eau. Ce n’est pas comme
cela qu’ils vont faire un tabac.
Anne Kitline