mercredi 31 octobre 2012

Le corps politique


Quel rapport entre le corps et la politique ?
Je ne parle pas du corps électoral, ce n’est pas le sujet. Je veux vous parler de votre corps, de notre corps à tous.
En premier lieu, vos oreilles, vos petites oreilles qui sont mises à contribution grâce à la radio, aux médias et vous en prenez plein la tête pour peu que vous écoutiez votre radio matin, midi et soir. C’est comme une posologie médicamenteuse. Elle agit sur vous, en bien ou en mal !
Viennent ensuite, vos yeux. Face à l’image télévisuelle qui défile, soutenue par un discours. Déjà, je le sens, vous en avez plein le dos. Mais ce n’est pas fini !
Car vous pouvez en avoir plein une partie de votre individu qui se situe au bas des reins. Vous voyez ce que je veux dire !
Il vous arrive à vous, comme à moi, d’avoir un coup de cœur pour l’une ou l’un de nos politiciens ! Non ? Alors, un coup de cœur pour le contenu (en un seul mot) de ses paroles et si ce n’est vraiment pas le cas, ça vous fait mal au ventre. N’avez-vous jamais dit : « ça m’ferait mal au ventre de voter pour lui » ? Ah, si, vous avouez !
Et celui ou celle qui a votre choix, vous pouvez aller lui donner un coup de main, ce n’est pas interdit, que je sache ! Il vous ouvre les bras et vous prenez les choses à bras le corps.

Certains politiques, se croient au dessus des partis.
Si... je l’ai entendu !
Là, je ne m’étendrais pas à vous situer où cela se trouve, à vous de le découvrir si besoin est !
Je vous entends dire aussi que vous avez les « boules » ! Les boules de tout ce pataquès politicard.
Vous avez les « boules » à cause des « partis » de droite, de gauche, du centre et ceux excentrés. Et les boules excentrées, ce n’est pas terrible, cela déséquilibre.
Vous pouvez vous vanter de tout comprendre à ce micmac, attention à vos chevilles, elles vont enfler, à contrario de la cheville ouvrière qui s’amenuise d’année en année. .
Et puis, finalement, cela vous casse les pieds, toutes ses salades politiciennes, raz le bol ! Le bol se situant au niveau de la tête, mais on ne dit pas : « raz la tête ».

A notre corps politique, s’ajoute le costume que l’on peut leur tailler. Et lors de l’échec, ils prennent une veste qui selon le sens du vent, ils peuvent retourner, ce qui leur permettrait d’avoir un portefeuille, ce après quoi ils courent. 
A force, ils en deviennent « crampon » et se trouvent droit dans leurs bottes sauf s’ils sont pris la main dans le sac et leurs ambitions tombent à l’eau. Ce n’est pas comme cela qu’ils vont faire un tabac.

Anne Kitline

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire