C’est une dure lutte que la lutte
intestine. Je suppute que je lutte dans le seul but d’oublier que ça me rebute
d’ingurgiter tant de flotte avec tant de purge incorporée.
Pas de flottement, les gars, faut
l’avaler. L’avaler pour mieux l’évacuer, c’est le but.
-
Pour vous, ce sera une gastro et colo ?
Tu parles d’écolo, ce n’est pas
très écolo tout ça et pas ragoûtant du tout. Quoique faire une purge chez les
écolos… Mais passons !
Donc, ce cher toubib sait prendre
les choses par les deux bouts et va vérifier ma beauté intérieure. Il va me
faire des clichés et me les donner.
Ce n’est pas sympa, ça !
Des photos à l’œil. Des photos de
mes boyaux à l’œil ! Franchement, je suis mal foutue ! Ou mon œil est
trop bas, ou mes boyaux sont trop hauts. Un Picasso, je suis un Picasso !
Quelle veine !
En parlant de veine,
l’endormisseur de service, il va devoir les trouver mes veines. D’autant plus
dans le tableau de mon œil et de mes boyaux cul par-dessus tête, va trouver où
piquer, va trouver la veine.
T’inquiète, je noircis le
tableau. Adieu Picasso !
Donc, pendant l’exploration de
moi par le gastro, métier où il y a de nombreux débouchés, je vais dormir du
sommeil du juste ou juste dormir.
C’est génial moi je dors et le
toubib bosse et en plus, c’est le boss et il bosse fort mais ce n’est pas une
tête de Turc pour autant.
Ce que je lui souhaite, c’est de
ne pas avoir du tracas jusqu’au cou, son cou si près de mon tronc. Bon, je
m’égare, là ! (ça c’est pour Momo).
Enfin, à force de te raconter des
trucs "perso, tu vas finir par me connaître à fond.
A fond le caisse !
Qu’est ce que je dis, moi ?
N’importe quoi !
Exploration terminée, retour à la
case départ et réveil en fanfare. Le processus de pets à commencé. Le pet des
uns et le pet des autres, le pet dans l’âme.
-
Non, ce n’est pas là que ça se situe !
La fanfare du voisin d’à côté est en marche,
tonitruante, ultra-sonore, profonde ! Au suivant ! A qui le
tour ? On est combien, là ? Cinq, six ? On vous prépare un joli
concert pour pets en sol mineur.
Tu te rends compte, les
infirmières qui à longueur de jours et d’années vivent dans ce tohu-bohu et je
ne parle que du son.
En ont-elles fait leur thèse, une belle thèse, écrite les
pieds au chaud. Enfin, l’avaient elles bien conçue, cette thèse ?
(Toujours pour Momo).
Bon, après ce passage privé,
privé de retenue, je n’en retiens qu’une chose, c’est fini. Ouf !
Et bon appétit !
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