mercredi 26 décembre 2012

La gastro de Noël



On a survécu à cette fin du monde annoncée avec fracas.
-          Quelle fin du monde ?
-         -  Tient, moi non plus, je n’ai rien vue !
Et puis, vient la nuit du vingt-trois au vingt-quatre décembre.  Là, pas génial ! Malade ! Je suis malade et mon homme aussi. C’est la première fois en quarante- six ans qu’on est malade ensemble.
C’est beau l’amour !
Cette veille de Noël, on est tous réunis pour faire la fête et voilà, nous, les hôtes sommes au lit. Non, pas pour la bagatelle mais à cause de la gastro.
La gastro, tout le monde connaît, donc je ne donnerai aucun détail. Mais pendant que nos chers petits, eux, sont là pour en profiter, nous les zombis,  on les regarde.
-          - Tu veux un peu de de bûche ?
-         -  Pas tout de suite !
-         -  Un morceau de chocolat, alors ?
-         -  Plus tard, merci !
-         -  Une coupe de champagne pour fêter Noël ?
-         -  Heu, non, ça ne passera pas, je t’assure !
Belle soirée les enfants ! C’est la joie ! Le moindre petit bout de nourriture ou la moindre goutte d’alcool passant devant nos yeux a le malheur de nous conduire illico dans une petite pièce appelée WC. Isolement total ! Heureusement ! Vu les bruits de tuyaux vidangeurs. On ne peut pas faire participer tout le monde à ce tableau.
Tu crois que le lendemain, une fois la vidange terminée, ça va aller mieux. Que nenni ! Cette cochonnerie continue. Mais énorme avantage, pendant que tous les autres, qui à force de bouffes vont prendre du poids, et bien, nous, on tient la ligne.
Bien fait pour vous et joyeux Noël !  

Anne Kitline

jeudi 20 décembre 2012

Vivre 600 ans !



La veille de la fin du monde, oui, c’est pour demain, selon l’interprétation du calendrier Maya, on nous annonce qu’une bestiole africaine vivrait l’équivalent de nos six cents ans, soit pour elle : trente ans, et ce, sans maladie aucune.
Tu lui injecte un cancer, elle le rejette. Tu lui donne, c’est un cadeau, Alzheimer, elle n’en veut pas.
C’est quoi ?  
Le râteau pnu ? Déjà, ce n’est pas un animal.
Le ratopnu ? Je n’ai pas compris !
Ah le rat-taupe-nu !  L’est vilain, hein !

Moi, je n’aimerais pas être un rat, c’est vilain, ça a des maladies et en laboratoire, on lui en refile d’autres.  Donc, ça ne vit pas vieux !
Une taupe ? Vie souterraine, noir absolu et elle est aveugle. Nous, prédateurs suprêmes, on la chasse, on la poursuit et on la tue. Ce n’est pas génial ! C’est pourtant mignon, une taupe, mais ça fait des trous.
« J’fais des trous, des p’tits trous, encore des p’tits trous ». Zigouillée, la taupe !
Restent les nudistes. A poil sans poils. Z’aurez p’têt la chance de vivre vieux, mais six cents ans, je vous plaints !
J’allais oublier, cet animal ne vieillit pas. Alors, de quoi meurt-il ? L’ont pas dit, il meurt, c’est tout. C’est bête, hein, il clamse quand même. Comme nous, en vieux, si on y arrive.

Déjà qu’on a des difficultés pour payer les retraites aujourd’hui, je compatis pour les générations futures.
Et il faudra bosser plus longtemps. Ah non, je n’aimerais pas.
Et les repas de famille, z’y avez pensé ? On sera combien si chacun peut vivre six cents ans, reste fertile et fait des petits à ne plus savoir où les mettre ? On va tout confondre.
Et le mariage, pour le meilleur et pour le pire ? Avant, ils vivaient jusqu’à quarante, cinquante ans nos aïeux et donc, pouvaient se jurer fidélité. Mais toujours le même gars ou la même fille dans son lit, des siècles et des siècles, ah non, ça le fait pas.
-          T’as vu ta tronche, mémère ?
-          T’as vu ton bide, pépère ?
Ö les belles scènes de ménage !
-          Pas devant les enfants, je t’en prie !
-          T’inquiète, ils sont grands, ils ont plus de trois cents ans, ils connaissent !
Et puis, on va se retrouver avec une planète surpeuplée de vieux, de vieux de tout genre et même de vieux cons.
-          Ah non, je ne veux pas vivre ça, l’enfer, je vous dis, l’enfer !

Mais au fait, Abraham et tout le tintouin, dans la Bible, ils sont plus que centenaires. Peut être qu’ils connaissaient le rat-taupe-nu et qu’ils lui avaient piqué des gênes.
Moi, je croyais que juste, ils ne savaient pas compter !

Anne Kitline

lundi 17 décembre 2012

Le train



-    J’ai un problème, un problème de train !
-    T’as mal au dos ?
-    J’ai pas mal au dos, ce n’est pas ce train là !
-    Tu bosses pas à la SNCF, toi, t’es pilote !
-   Justement, mon train ne sort pas et pour atterrir, je dois avoir le train à l’air !
-    Eh bien, ils sont beaux dans l’aviation ! Le train à l’air !
-   Oui, et pour avoir le train à l’air, il faut se servir des boutons !
-     Tu as des boutons sur ton train ?
-     Franchement, tu n’as pas les pieds sur terre. C’est bien ce que je dis, pas les pieds sur terre, vu qu’on est dans les airs et qu’on n’a pas posé cet avion à cause du train !
-  Avec ton histoire de train, ce n’est sûrement pas le train-train ! Le train-train d’atterrissage ! Ah, ah, ah !
-     Tu es vraiment en train de te ficher de moi, fait attention à ton arrière-train !
-    Blague à part, vas-y à fond de train, sors le ce train et qu’on en finisse !
-    Du train où vont les choses, ce n’est pas pour tout de suite !
-      Allez, magne toi le train, je flippe !
-      Tu dérailles, garde ton sang froid !
-    Un train dérailles, mais un avion déraille, ce n’est pas commun.
-       Ça y est, il est sorti !
-       Bravo, il a le train à l’air !

Anne Kitline

samedi 1 décembre 2012

Dialogue de sourd

- Coucou, je t'ai envoyé un texto !
- Tôt, à quelle heure ?
-  Quoi, à quelle heure ?
- Ben oui, ton texte. Tu as dit tôt !
- Mais non, pas un texte tôt, un texto !
- Je ne comprends rien à ce que tu me dis !
- Mais Mamie, un texto, tu sais... Sur ton portable !
- Mon cartable ? Je n'ai plus de cartable !
- TON PORTABLE....
- Ah, mon portable ! Je ne peux pas répondre, je n'entends pas quand il sonne.
- Monte le son !
- Montesson ? Pourquoi tu me parles de Montesson ?
- Ce n'est pas possible de parler avec toi au téléphone !
- Tu es aphone, c'est pour ça que je ne te comprends pas !
- Mamie... Téléphone, pas aphone!
- Ah ne crie pas, je ne suis pas sourde. Donc, tu disais ?
- Je ne sais plus, j'ai perdu le fil !
- Qu'est-ce qui t'as rendu utile ?
- Ce n'est pas possible. Bon, Mamie, je passerai te voir !
- Tu es dans le noir, mon pauvre petit !
- J'irai te voir avec mon amie Elodie !
- Tu as mis ton âne au lit ? Tu as un âne maintenant ?
- Mamie, écoute !
- Il te dégoûte ? Qui, ton âne ?
- C'est n'importe quoi ! Bon, je t'embrasse !
- Tu t'en lasses ? Pauvre bête ! Quand tu me téléphones, je ne comprends rien à ce que tu me racontes. Tu sautes vraiment du coq à l'âne. Fais des bises à tout le monde, mon chéri !

vendredi 30 novembre 2012

Le balai de la RATP



Il était une fois… Non, ça c’est nul. Ce n’est pas un conte de fées.
Donc, par un matin froid, gris, pluvieux de novembre, un matin parisien, si vous voyez ce que je veux dire, j’étais dans le métro. Même pas huit heures du matin et déjà beaucoup de monde. Connaissez-vous la devise de la R.A.T.P. ?
Plus près les uns des autres.
Et cette devise est largement appliquée.
Imaginez, la chaleur humaine, les parfums qui se mêlent aux odeurs de transpiration. Si, si, à huit heures du matin, ça le fait et ça pue. Bon, passons !
A la station Montparnasse, monte un employé de la dite société, nommée plus haut, avec son balai à la main et qui s’installe dans le carré proche de la barre centrale.
Pour l’instant, rien d’étonnant. Les gens vont travailler, c’est la ville, c’est normal.
Dans cette rame, certains lisent, d’autres sont encore plein de sommeil et chacun est dans son monde.
Trois stations plus loin, montent deux filles en grande discussion et elles aussi se mettent dans le carré et s’accrochent au balai de notre employé, comme si c’était effectivement la barre centrale.
Hormis le balayeur, point de réaction dans le lot de passagers.
A l’approche de Châtelet, l’agent de la R.A.T.P., s’apprête à descendre, et gentiment, donne des secousses à son balai.
Nos deux commères, toujours en pleine discussion, ne font pas plus attention à lui que s’il était invisible, tellement elles sont dans leur univers.
Et d’un coup, l’employé tire plus fort son manche pour descendre car les portes du métro vont bientôt s’ouvrir.
Les deux filles, yeux rond d’étonnement et bouche ouverte se retournent et se rendent compte qu’elles avaient en main le manche à balai.
L’employé leur dit :
-         « Excusez-moi, mesdames, je descends ici.
Le pauvre homme est rouge comme une tomate et enfin, sort du wagon ainsi que d’autres voyageurs.

Quand je vous dis que les gens, ou plutôt nos parisiens, absorbés dans leurs pensées, leur travail ou autre, et les sujets sont nombreux, ont à peine ébauché un sourire devant une telle situation qui à mes yeux semblait très cocasse. Et bien, pas à eux. Il leur en faut plus, ou ils ont perdu le sens de l’humour, je ne sais pas.
Mais moi, ça m’a bien fait rire et mis de bonne humeur. Quoique je l’étais déjà, de bonne humeur.
Vive la vie parisienne…

Anne Kitline

samedi 24 novembre 2012

Ecopez, fuyons ! Le RUMP !



Je me croyais sur la bonne ligne, dans la bonne direction. Je nous croyais sur la bonne route. Erreur, changement de cap, barre à bâbord toute et droit devant !
Virages, accélération, tournants, purée ça me file mal au cœur. J’ai les yeux qui tricotent.
Pas facile, la tenue de route. J’en arrive à me demander s’il a le permis, celui qui nous mène.
« C’est l’aviron, qui nous mène, mène, mène, c’est l’aviron qui nous mène en rond » Ou droit dans le mur. 
Et puis, je ne parle pas des marches arrière, même en pleine vitesse.
-         Fais gaffe, tu vas tout casser !
-         M’en fiche !
Notre cher meneur de bande (de rigolos)  veut reconquérir, devinez quoi !
Veut reconquérir l’AVENIR.
Comment va-t-il s’y prendre ? Car moi, je sais conquérir quelque chose au présent, et c’est déjà pas facile, mais Reconquérir et en plus l’avenir. Faut m’expliquer !
Oui, c’est ça, il a des trucs, des tours de passe-passe, c’est sûr ! Il voyage dans le temps. Hier, il était dans le futur.
-         « Reviens nous, je t’en supplie, je t’en supplie. Sans toi se brise la vie, brise la vie ! »
Au fait, et le présent, il en fait quoi ?
C’est que c’est difficile à gérer, le présent. Faut même s’occuper du passé pour comprendre le présent.
-         Ah non, moi, le présent, je ne veux pas en entendre parler, seul l’avenir et sa reconquête m’intéresse !
Le présent, c’est trop compliqué. Les vingt-sept de l’Europe, les discussions, les palabres. C’est qu’il faut y aller, se donner, convaincre. Déjà, vaincre, c’est compliqué. Alors, convaincre…Et comme ce ne sont pas des « cons », on ne peut pas les vaincre. Sont solides, les dirigeants de notre Europe. Ein, zwei, drei, pas commode, la dame ! One, two, three, veut pas céder et un, deux, trois s’en va la queue basse et les oreilles tombantes.

Longtemps, on nous a cité : la gauche caviar. Moi, je sais pourquoi, tralala…
Le caviar, c’est quoi ? Des œufs de lump et bouffer de l’UMP, la gauche, elle aime ça ! Et comme aujourd’hui, l’UMP s’éclate. Boum !
Ils ont fait un grand « splach », un grand boum et pas une grande boum. Faut pas confondre !
Un nouveau Président sorti vainqueur ?
Nous avons écopé ! Écopé ? Le bateau prend l’eau ? Le bateau coule ? Rien à voir avec la barre à bâbord. Ce bateau coule ou éclate, au choix.
-         Fuyons ! fuyons !
-         Écopez ! Écopez !
Faudrait connaître la marche à suivre. Mettez vous d’accord, les gars !
-          « Ainsi s’achève la romance, oui la romance ».
-         On a vraiment pas eu de chance, pas eu de chance !
Ben non, z’avez tout fichu par terre avec vos gros EGOS de politico-pas-rigolos.
Copions, fiez, Fillon, Copé, payons. Ça en fait des mots et surtout, des maux.
Et bien justement, faites nous une démo de savoir vivre.

Aujourd'hui, nouveau jour, nouveau nom. RUMP. Pas possible, ils ne connaissent pas l'anglais nos UMPistes ! 
Le croupion, fallait y penser ! Ou le fion, c'est pas mieux. Le fion de Fillon, drôle, non ?
Si tu mets RUMP sur google image, tu n'as que des photos de culs et François Fillon. ça, c'est du rapprochement !
Enfin, la politique me fait marrer, continuez les gars ! 

 

lundi 19 novembre 2012

Polémique



L’homme polémique. Qui est donc l’homme polémique ?  Quel métier, quel position, enfin, que fait il ?
Homme journaliste ?
Homme politique ?
La politique mène à tout, surtout à la polémique. Il peut y avoir des hauts, mais surtout débat. Le débat est polémique. Le débat est politique. La mêlée s’engage, va jusqu’à la querelle, la controverse. Ils se disputent ! Que j’aurais aimé qu’ils avouent, qu’ils se disent putes !
Ça, ce serait du débat ! Et ça deviendrait marrant.
Nos politiques et leurs grandes phrases ouvertes à controverses, n’en déplaise à certains, je les voudrais directs, francs.
-          Mes chers con-citoyens, chers électeurs, votre voix m’intéresse ! Quand je serai élu, je vous oublierai rapidement pour me consacrer uniquement à ma situation personnelle. Je brigue ce job, pour la pouvoir et l’argent. L’argent qui me permettra d’acheter certains de mes con-génères et les avoir à ma botte. Vous pensez que je suis corrompu, c’est indéniable, je vous l’accorde, comme j’accorderai les marchés aux plus offrants, à celui qui, me donnera le plus de fric, à moi bien sûr. Alors, votez pour moi comme je le ferai moi-même !
-           
La polémique, c’est mettre de l’huile sur le feu, et moi, j’aimerais beaucoup mettre nos huiles, ceux qui dirigent tout, sur le feu, les faire cuire, même si déjà, certains, se sont grillés dans des affaires plus que louches.
-          Vous pensez que je n’y vais pas avec le dos de la cuillère. Trop petit, la cuillère, je viens de vous parler de louche, et c’est à la louche, qu’ils font de la polémique politique et que leurs copains journalistes et aussi, leurs copines journalistes, en rajoutent. C’est juste qu’entre polémiqueurs, on s’unit, on se pacse, mais point de mariage, on con-cubine avec son con-joint et au diable les con-venances.

Et les con-citoyens, c’est nous, ceux qui vous font con-fiance, ne com-prennent plus rien, cul par dessus tête. Le bon sens près de chez vous, dit une certaine pub.
Ça n’a plus aucun sens, ni interdit, ni giratoire, reste seul, le sens unique. Tout pour ma gueule et rien pour toi ! 
Même leur pensée est unique mais jamais inique. 
D’abord, inique qui ? Devine !

vendredi 9 novembre 2012

Du fric... Du fric !

Où trouver l'argent qui manque ? Toi, quand ton porte-monnaies est à sec, que fais tu ? Tu te tournes vers ta famille, tes amis et en final à ton super généreux de banquier. 
- S'il te plaît, débloque moi des fonds ! 
Tu l'implores, tu expliques, tu peux même faire un peu de comédie. Mais tu dois avoir des arguments positifs. C'est pas la peine de jouer les pleunichards.
- J'ai six gosses à nourrir, ma femme est au chômage et mes beaux-parents ont été expulsés. ça me fait dix bouches à nourrir. Monsieur le banquier, donne moi des sous !
Là, tu l'affoles, tu lui fais peur. Il est persuadé que jamais tu lui rendras l'argent qu'il a l'impression de te prêter, en fait, il se rembourse au centuple.
S'il te prête, c'est pas qu'il a bon coeur. Non, C'est qu'il assure ses arrières, il a pris une hypothèque sur ta maison, par exemple, ou qu'il y a des gros chiffres sur tes placements bloqués. Donc, il va te débloquer une somme et plus tu as du blé, plus il est capable de te donner le fric. Mais si t'es fauché, t'auras rien. Pas la queue d'un ! Pas un rond, pas d'oseille, pas de flouse, pas un kopek, rien, rien !

Bon, ça, c'était ton cas perso. Maintenant, regarde l'état, les collectivités locales, quand les caisses (blanches, opposées aux caisses noires, toujours pleines) sont à sec, que font nos élus, ils vont piquer ce qui leur manque dans tes poches et sans te demander ton avis. Au cas ou tu dirais NON ! 
Ils vont te ponctionner, toi, le pauvre pékin qui n'a plus un radis.
Y'a pas que dans le corps médical qu'on pratique des ponctions. Nos dirigeants sont plus menteurs encore que des arracheurs de dents d'il y a cent ans.
- Ne vous inquiétez pas, ça ne fera pas mal. Ouvrez grand votre porte-monnaie que je puisse extraire facilement ce dont j'ai besoin. Te voilà plus léger maintenant, ils t'ont soulagé de ce que tu avais et là, t'as plus rien !
Pas vrai !

Ils ont déjà été capable de créer un impôt sur de l'argent que tu ne perçois pas. Oui, la CGS (provisoire). C'est combien de temps "provisoire" ?)
- Ben ma p'tite dame, ça dure, ça dure !
Faut il que notre gouvernement nous déteste à ce point, nous, la classe dite "moyenne" pour nous racketter de la sorte!
Moi, j'aimerais bien aller piquer des sous dans la poche de mon voisin.
_ Si tu fais ça, il va porter plainte et tu vas en prison !
Quoique, nourri, logé, blanchi au frais de l'état, tu récupères un peu sur les sommes qu'ils t'ont obligées à payer au fil des années.
Nous n'avons pas les mêmes valeurs !
Si toi,  tu as besoin d'un prêt personnel, ils te flingues sur le taux de remboursement. Ils, les banquiers, et tu te retrouves dans le caca !
Et pire encore, dans la m.... jusqu'au cou et tu coules, tu t'enfonces.
C'est franchement épouvantable. Tu n'arrives plus à refaire surface.

Nos ministres, de notre budget, les gestionnaires de nos collectivités locales, eux, dépensent à tors et à travers.
- Ben oui, c'est l'argent du CON-tribuable, alors.... Ils peuvent nous faire des CON-cessions !

jeudi 8 novembre 2012

Régime ! Régime !

Toute mouillée, elle pèse... allez, 45, 48 kilos et encore, je ne suis pas sûre et elle trouve qu'elle a grossi. Mais d'où ? Du coup, elle ne mange plus que des salades, des crudités. Elle va devenir -lapin- à force.
- Attention, tes oreilles vont pousser et tes incisives aussi. Fini d'être belle !
Avec tout juste son demi quintal... Quintal, ça va lui faire encore plus peur... elle se trouve grosse.
Elle va faire du sport au moins 2 fois par semaine... pour mincir. Moi, j'ai jamais entendu que le sport fait perdre du poids!
Faut-il qu'elle ne s'aime pas pour se priver de manger et s'astreindre des heures de torture sportive comme elle le fait ?
Quand je la vois, blonde, yeux bleus, teint clair, 1,60 m, (peut-être, ou moins ou plus), bien proportionnée et pas grosse du tout. Une belle fille, genre Europe de l'Est, polonaise ou russe. Bref une fille qui lorsqu'elle passe devant toi, tu la regardes. Fine, svelte et musclée, voilà comment elle est.

Comme je la plains de ne vouloir manger les bons petits plats qu'elle prépare pour ses hommes. 2 ados, qui avalent et son homme qui ne crache pas sur la nourriture. Assis à table, eux, devants la bonne quiche maison et elle, devant sa salade maison aussi. Tu vois le tableau. Ah non, elle ne fait pas grise mine, elle fait régime ! Régime jusqu'au bout. Au bout de quoi, je ne sais pas !
- Méfies toi, tu vas devenir anorexique !
Tout ça, à cause de la pub qui nous montre que des planches à pain, des grandes gigasses plates comme des limandes qui défilent avec une démarche de langouste imbibée de pastis.Triste image !
- Ces publicistes, ils m'aigrissent !
- Tu devrais faire comme eux !
- Quoi ?
- Maigrir !

Tu ouvres une revue - régime machin, régime truc, recettes allégées et tutti quanti !
Tu regardes la télé, idem ! Minceur quand je te tiens, je ne te lâche plus, ça fait vendre. Gélules, plantes, même les pharmacies s'y mettent.
- Tu as oublié  les grandes surfaces !
Eh bien, justement, tous ces régimes sont là pour que tu ne devienne pas "une grande surface" aussi haute que large, la boule, le tonneau, quoi !. Ça, c'est ce que l'on veut nous faire croire, mais c'est surtout pour enrichir les laboratoires. Pour leur équilibre financier, à EUX.
En parlant d'équilibre, la pub dit : "c'est bon l'équilibre" - "mangez équilibré", pour une fois, faut écouter la publicité, elle dit vrai. Et puis, écoute ton corps, aime toi et tout ira bien !

mercredi 7 novembre 2012

Droits et devoirs

Vous avez dit : droits ? Avons nous encore des droits ? Depuis que tout va de travers, nos droits se sont pris la tangente. Eh oui, ils sont partis pour d'autres cieux. 
Non, pour d'autres gens mais plus pour nous, pauvres citoyens de la France. 
Vous Monsieur, vous Madame qui alimentez de vos deniers les caisses que l'on dit VIDES - impôts, taxes, charges - ils vous reste des DEVOIRS. Vous avez droit aux devoirs, aux devoirs supplémentaires.
Moi, déjà toute gamine, je n'aimais pas les devoirs. Et qui les aimes ? Et plus tu vieillis, plus tu en as. C'est comme les rides, avec le temps, ça s'accumule. Mais là, c'est ton porte-monnaies qui devient comme une vieille pomme, tout raplapla et plissé. Plus tu l'ouvres, et moins il contient de pièces et billets. C'est la "dèche" ! Alors, ne l'ouvrez plus ! 
Je n'ose pas vous dire : fermez là ! C'est pourtant ce qu'on vous demande.
Oui, fermez là, ne réclamez pas, vous n'aurez rien ! D'ailleurs, il n'y a plus rien ! Je vous l'ai dit plus haut, les caisses sont vides, vides de chez vide. Plus un radis, plus un kopek ! 
Ça, c'est pour le commun des mortels, mais pour certains, qui ont déjà des avantages, avantages acquis de longue date, nous l'état, n’enlèverons rien, je vous le dis, gardez tout. 
D'abord, ils votent pour nous ces braves gens là, alors que les autres...
Wahou les chanceux, les veinards ! Je ne parle pas de toi, le dindon de la farce qui s'est fait et se fera avoir sur toutes les coutures, je te parle du "profitard" d'avantages acquis et qui pour rien au monde ne veut s'en défaire, même au profit de toi ou de moi, par exemple. 
- Allez partage... quoi !
- Ben non, moi je veux pas, je garde tout et débrouille toi, paye pour moi !

Tu as travaillé à la poste, même pas un timbre, ils t'ont donné !
Tu travailles dans l'aéronautique, est-ce qu'ils t'ont offert un avion, ou même un petit voyage ?
Tu travailles aux ponts et chaussées. Et alors, ils te payent une paire de chaussures pour tailler la route ?
Tu travailles dans un bureau d'études, est-ce que tes études deviennent gratuites ?
Tu es technicien de surface, on te gratifie d'un balai pour chez toi ? 
Tu es chercheur, te donne t-on de l'or ?

Mais voici des privilèges ! 
Haut fonctionnaire d'état. Mes privilèges, je tiens à les garder alors, ne mettez pas le nez dedans !
Journaliste. Juré, je dirai la vérité et rien que la vérité ! 
Banquier. Je tire les cordons de la bourse et ne te délivre de l'argent que si tu en as autant que moi. Viens jouer dans ma cour ! Dans la cour des GRANDS ! 
Agent de la SNCF. Non, ils ne te font pas cadeau d'un train, mais tu voyages gratis ou presque.
Agent de l'EDF. Éclaire-moi si je me trompe, t'es au courant que tes lumières valent moins cher que les miennes ?
Pilote ou hôtesse de l'air. Billets, quasi cadeau. Ton tour de monde te fait tourner la tête !

Il n'est pas fini le temps des privilèges, du seigneur au vassal, on court tous après et on jalouse ceux qui en ont en trouvant ça injuste.
Mais quand c'est toi qui en a, trouves tu injuste que l'autre n'en profite pas ?
Privilèges... avantages... cadeaux... invitation... Quand tu nous tiens !

Anne Kitline

dimanche 4 novembre 2012

Belles-mères

Sonia et moi, sommes des "belles-doches", belles-mères si vous préférez. Mais avant d'être belles, nous sommes mères. 
Belles, par contre, c’est grâce à nos enfants. Et oui, vous devenez belles si votre fille ou votre fils se met en couple.
Donc, plus les rides s’ajoutent, plus vous êtes belle. Si, si, c’est la langue française qui le dit et ainsi, nous honore, nous, les BELLES-MÈRES.

Mais, j’y pense, il n’y a pas que la femme d’un certain âge ou d’un âge certain qui devient « belle-mère ».
Les couples recomposés, aussi. La nouvelle femme devient belle-mère des enfants du père. C'est-à-dire de son beau-fils ou de sa belle-fille.
Alors, cette belle-fille qui est déjà belle-mère, deviendra belle-mère des enfants du père, comment dira t-on ? Belle-belle-mère ?
Et le mari ou compagnon, qui lui aussi est beau-père des enfants de la belle-mère des siens deviendra beau-père de la compagne de son fils, là, on dira comment. Beau-beau-père ? Non, pas bobo-père, quoiqu’il puisse être « bobo », mais ça n’a rien à voir.

Imaginez, que le père du fils et la mère de la fille se mettent eux aussi en couple. Le beau-fils de la mère qui est le fils du père a donc une belle-mère qui est la mère de sa compagne et la belle fille de son père.
Et les enfants de ce couple, me demandez-vous !
Le fils de la belle-fille du père du compagnon à donc un beau-père qui est le beau-fils de la mère de la compagne.
Et la fille du beau-fils de la mère de la compagne se retrouve avec une belle-mère qui est la belle-fille du père de son compagnon.
Vous avez compris, moi, je m’y perds dans tous ces pères et ces mères, ces beau-fils et ces belle-fille. Quelle hiérarchie !
Voulez-vous que je recommence mon explication ? Non ! Comme je vous comprends.



Anne Kitline

mercredi 31 octobre 2012

Le corps politique


Quel rapport entre le corps et la politique ?
Je ne parle pas du corps électoral, ce n’est pas le sujet. Je veux vous parler de votre corps, de notre corps à tous.
En premier lieu, vos oreilles, vos petites oreilles qui sont mises à contribution grâce à la radio, aux médias et vous en prenez plein la tête pour peu que vous écoutiez votre radio matin, midi et soir. C’est comme une posologie médicamenteuse. Elle agit sur vous, en bien ou en mal !
Viennent ensuite, vos yeux. Face à l’image télévisuelle qui défile, soutenue par un discours. Déjà, je le sens, vous en avez plein le dos. Mais ce n’est pas fini !
Car vous pouvez en avoir plein une partie de votre individu qui se situe au bas des reins. Vous voyez ce que je veux dire !
Il vous arrive à vous, comme à moi, d’avoir un coup de cœur pour l’une ou l’un de nos politiciens ! Non ? Alors, un coup de cœur pour le contenu (en un seul mot) de ses paroles et si ce n’est vraiment pas le cas, ça vous fait mal au ventre. N’avez-vous jamais dit : « ça m’ferait mal au ventre de voter pour lui » ? Ah, si, vous avouez !
Et celui ou celle qui a votre choix, vous pouvez aller lui donner un coup de main, ce n’est pas interdit, que je sache ! Il vous ouvre les bras et vous prenez les choses à bras le corps.

Certains politiques, se croient au dessus des partis.
Si... je l’ai entendu !
Là, je ne m’étendrais pas à vous situer où cela se trouve, à vous de le découvrir si besoin est !
Je vous entends dire aussi que vous avez les « boules » ! Les boules de tout ce pataquès politicard.
Vous avez les « boules » à cause des « partis » de droite, de gauche, du centre et ceux excentrés. Et les boules excentrées, ce n’est pas terrible, cela déséquilibre.
Vous pouvez vous vanter de tout comprendre à ce micmac, attention à vos chevilles, elles vont enfler, à contrario de la cheville ouvrière qui s’amenuise d’année en année. .
Et puis, finalement, cela vous casse les pieds, toutes ses salades politiciennes, raz le bol ! Le bol se situant au niveau de la tête, mais on ne dit pas : « raz la tête ».

A notre corps politique, s’ajoute le costume que l’on peut leur tailler. Et lors de l’échec, ils prennent une veste qui selon le sens du vent, ils peuvent retourner, ce qui leur permettrait d’avoir un portefeuille, ce après quoi ils courent. 
A force, ils en deviennent « crampon » et se trouvent droit dans leurs bottes sauf s’ils sont pris la main dans le sac et leurs ambitions tombent à l’eau. Ce n’est pas comme cela qu’ils vont faire un tabac.

Anne Kitline

mardi 30 octobre 2012

Les facteurs


Les français aiment les facteurs !
Quels facteurs ? Tous les facteurs ! Tous les facteurs sans exception ?
Niet ! Il y a des facteurs de risque. Ces facteurs, se manifestent bruyamment par des aboiements à l’approche du facteur qui apporte le courrier. Pauvre facteur ! Le facteur de la Poste.

Le facteur de succès, pour le facteur, c’est d’arriver à destination et de délivrer ses lettres et colis. Mission réussie, c’est son facteur de production personnel.
Est-ce un facteur commun ? Il n’est jamais commun car il est VOTRE facteur.

Mais il y a un facteur de multiplication, car outre votre facteur, le voisin du quartier d’en face est desservi par un autre facteur, et chaque zone à SON facteur qui n’est pas le VOTRE, de facteur.

C’est un facteur chance que d’avoir chacun le sien. Le mien, est un facteur écologique. Son facteur de locomotion est un vélo. Il en use, en abuse tellement qu’il a des mollets de cycliste et serait prêt à tenter le Tour de France. C’est un facteur de puissance !

Il peut concevoir. Que dis-je : concevoir ? Il y a tant de facteurs qui entrent en ligne de compte dans une conception. Mais pas forcément VOTRE facteur ni le mien. Le mien cela se verrait de suite, il est noir. Alors, les petits du facteur seraient comme lui.
Non, il peut concevoir notre cher facteur de faire sa tournée dans la ville de Couddes pour sa levée, en passant par le bourg de Lapeyro ainsi que la commune de Unverre, pour finir par Bourré.


Anne Kitline 

mercredi 24 octobre 2012

Les Saints


Suis-je croyante ? Qui sait ? J’ai tout de même été élevée dans la religion catholique.
Ce que j’aimais, c’était surtout la projection de petits dessins animés : Jo et Zette.
Et dans ce qu’on nous racontait, je ne voyais pas ce que venaient faire les pharmaciens dans la Bible. Ils devaient être très malade, les gens pour qu’on parle de des pharmaciens de ces temps reculés !
-         Ce n’est pas, pharmacien, mais pharisien !
-         Je me disais aussi, qu’est ce qu’ils viennent faire là, les pharmaciens !
Ceci dit, aujourd’hui, les pharmaciens sont légions et les pharisiens ont disparus.
-         Tant mieux, comme ça, on ne les confond pas !

Mais nous avons les saints. Saints de tout acabit ! La liste est longue, de saint André en passant par Pierre, Paul, Jacques et tutti quanti…

Je préfère les saints inconnus, comme :

Cindynique, ça fait un peu vulgaire !
Simplicité, le saint licite ? Le saint des cités ?
Sincère, avec ses tenailles ! Le saint bricoleur !
Sinciput, il faut qu’il ait la santé !
Singalette, le gourmand !
Singerie, et son bon caractère !
Symbiose, après moultes tentatives ? Il ose !
Symbole, de cidre !
Sainfoin, le copain de sinciput ! Roulés dans le foin…
Saindoux, toute la tendresse !
Sainbois, compère de symbole ! Lui, que boit-il ?
Syntacticien, pas besoin d’expliquer ses tactiques !
Syntone, le poids lourd !
Syntaxe, ministre des finances !
Et pour terminer :
Synthèse, j’ai pris mes aises dans cette énumération, cette divagation. Excusez ces lignes qui ne sont pas dans le but de vous vexer.

Anne Kitline