samedi 19 mai 2012

Drôles de pluriels

Bonjour, Good morning, Guten tag, Здравствуйте,

Un petit coucou à ceux qui me lisent au Royaume Uni, en Allemagne et en Russie.
J’ai envie de vous parler ce matin du français.
-                     Encore ! Me direz-vous.
-    Eh oui, encore, mais toujours en voulant s’en amuser. Alors, voilà la suite.

Je vais tout de même commencer par une autre langue, le russe. Замок et мука. On prononce soit zAmok qui est un château ou zamOk la serrure, suivant l’accent tonique. Drôle d’association, quoique le château a effectivement des serrures, mais le mot suivant est particulier : mOUka, la torture et moukA la farine. Est-ce qu’avant de te torturer, on te roule dans la farine ? Va savoir !

Maintenant, le français. Ah le français, moi, j’adore. Tenez par exemple, les pluriels. Pas les pluriels scolaires, trop ennuyeux, les pluriels, qui moi, m’amusent.
Tout le monde sait qu’un rat devient au pluriel : des goûts. Non ? Est-ce un cas, des cols ? Durant un cours « des laies », je vais planter un beau « des corps ». Non, ne prenez pas un air « des confits », ni une moue « des goûters » car c’est un vrai « des dalles ». Après une passagère « des faïences, j’ai un grand « des seins », vous divertir. Je vais noter en vrac la suite.
Une nouvelle « des marches » s’impose, lorsqu’un inconnu « des barques » si c’est un vieux « des bris » avec un crâne « des garnis », ou un petit « des monts » vu dans une bande « des cinés », on agit pas pareil.

C’est quand même un bon « des buts », mais ce ne sera pas un vrai « des luges » et surtout pas un un pont « des râbles », ni un flagrant « des lits » d’écrire tout ça.
C’est une grosse « des panses ». Non, bien sûr, pas avec un argent « des tournées », mais quand même un fâcheux « des agréments », voir une cinglante « des routes » si vous jugez qu’un propos « des placés » soit un crime « des couverts ».

Vous savez que dans nos banlieues on a une voiture « des truites », un car « des gradés », toutes les 5 minutes au cours des émeutes d’un soir « des taies ». Alors, si un jeune « des boules », fuyez braves gens.

Bonsoir, Good night, Guten Abend, добрый вечер.

Sans chronologie, les voici tous ensemble.
Un rat ? Des goûts**    Un cas ? Des colles -      
Un pont ? Des râbles -          Un flagrant ? Des lits -         Un air ? Des confits -           Un beau ? Des cors -   
Un vrai ? Des dalles -    Un crâne ? Des garnis -           Une moue ? Des goûters -       Un brusque ? Des luges -  Une grosse ? Des panses -      Un propos ? Des placés -  Une cinglante ? Des routes - 
Un fâcheux ? Des agréments -    Une bande ? Des cinés - Un argent ? Des tournées -           Un petit … des monts - Un crime … des couverts - Un grand…des seins - 
Un inconnu…des barques - Un vieux… des bris - 
Un cours…des laies - Un vrai…des luges - 
 Une nouvelle …des marches. – Une voiture… des truites – Un car… des gradés –    Un soir … des taies -    
Un jeune… des boules -

Anne Kitline

La chute


Il m’a dit : « contre la chute, un seul remède, achète du shampoing. »
Je vous assure, j’ai fais comme il m’a dit. J’ai acheté le fameux shampoing antichute. Sous la douche, je m’en suis servi, une première fois. Rien – pas de résultat.
Une seconde fois, toujours rien, que nenni ! J’ai persévéré, que dalle ! Encore et encore, mais rien n’y fais.
Et puis, je ne comprends pas pourquoi je dois me laver la tête avec ce shampoing. Quel rapport avec la chute. J’ai lu le mode d’emploi, c’est écrit nulle part. Il y a juste les ingrédients qui sont notés et surtout dans le mode d’emploi, - bien se rincer la tête. Comme si on allait sortir de la douche avec la mousse sur le crâne ! Franchement, ils nous prennent pour qui ? Tu me vois déambuler avec cette tête là, tout le monde rigolerait.
Toujours est-il que tout cela ne m’a rien fait, aucune action positive sur la chute !

Je te raconte, l’autre jour, je marchais tranquillement au bord de la plage, le nez en l’air, à regarder je ne sais quoi, peut être un goéland, et patatras… la chute !
A quatre pattes sur le sable et les coquillages, les genoux en sang, la cheville tordue, les larmes aux yeux.
Je le maudis, je le maudis ce shampoing et celui qui m’a expliqué que le seul remède existant, c’était ça. Menteur ! Mauvais conseilleur !
Contre la chute, ce n’est pas de se laver la tête qui compte, c’est de regarder par terre ! C’est de se servir des ses yeux !
Donc, ce shampoing sert contre la chute des « tifs » et encore, je l’ai testé, là non plus, rien, j’en perds toujours autant. Pareil, menteurs, publicité mensongère, hou, les vilains !

Pour en revenir à la chute, celle des cheveux n’est pas géniale, se casser la figure, ce n’est pas mieux. Par contre, la chute des reins, s’ils sont bien cambrés, beau spectacle. N’est-ce pas messieurs !
La chute d’eau, aussi peut être jolie, sauf quand ça tombe du ciel, et que ça pleut dru.
Enfin bref, j’ai laissé choir la chute de mon histoire. Mais là, « chuuuuuutttt » !

Anne Kitline

lundi 7 mai 2012

Pastis ou Pernod


On nous promettait du cinquante cinq pour cent, en vain ! (En vin !) Les médias nous ont saoulés avec ces chiffres.
Notre Président a fait un score de Pastis. Oui, pourquoi je dis Pastis ? Pastis cinquante et un. Et dans le Pastis, nous y sommes jusqu’au coup. On pourrait même l’avoir profond dans l’anis !
Le Pastis… déchantez, cigales, la bise va venir.
Le pauvre sortant décrié, critiqué, était promu au Pernod quarante cinq. Il ne boit pas, pas un gramme d’alcool. Ce nombre lui a déplu, il est passé au dessus du Pernod pour créer un « SNB quarante huit, SNB=son nom, bien sûr », marque de fabrique d’un instant. Boire et déboires !

Soyons sérieux ! Que de promesses sont entrées par mes oreilles pour être stockées dans ma mémoire vive. Que de mauvaises idées ont battues la campagne. Si je ne « beugue » pas durant ce quinquennat à venir, je rafraîchirais ma mémoire.

Chers con… citoyens, vous allez être enfin heureux. Votre vie va beaucoup changer, on va vous ponctionner, pas par les lombaires. Non, par vos salaires !
Vous allez pouvoir fonctionner pour nos fonctionnaires. Puisque vous avez loué un nouveau Seigneur, et ce pour cinq ans, donnez lui vos sous quotidiens pour les allocataires de tout poils, barbus ou non.
Allez y des vos deniers pour soutenir tout ce merdier !
Moi, je préfère un « diable » réaliste à un « ange » utopiste, vous l’avez choisi votre « ange » et il est assis sur le plus haut siège de France, assis avant d’être rassis !

Français pleureurs, comme les saules, qui attendez tout de l’état, imaginez dans quel état vous serez d’ici peu ! Vous pourrez dire : voyez dans quel état j’erre ! Oui, c’est nul ce jeu de mot ! Mais ça vous pend au nez comme la morve à celui d’un enfant, que vous semblez être devenu.
En parlant d’enfant, vous auriez besoin d’être torché et sérieusement. Y’a pas que la lampe torche, le PQ aussi, servez vous en !

Je suis amère, tu es amer, il est amer ! Non, il est ton père, le père François, un joli prénom pour un joli « bordel » à gérer. Gérer le bazar mis en place par eux-mêmes. Je jubile ! Je suis ravie qu’il soit passé. Je n’ai pas dit : mort, ni avarié, ni périmé, parce que passé c’est aussi ça, non, on va le liquider, pas de suite, on va attendre qu’il se liquéfie.

Je connais des « langues de puts » qui vont se retrouver au « chomdu » et des journaux aussi. Ce sont des méchants, na ! Et les méchants dans les bons films, ils perdent. Que c’est beau la morale…

Anne Kitline

vendredi 4 mai 2012

Anna, Anna...


Franchement, laissez Anna tranquille ! Pourquoi je vous dis cela ? Parce que… Anna par ci, Anna par là. Si, regardez.
Anna fore, pour trouver du pétrole ?
Anna Bo lisant, des romans, des revues ?
Anna les ptiques. Connais pas ou alors, il y a une faute, il faut lire Anna les piques ?
Anna Korète, ce n’est pas ma copine, je ne sais pas qui elle est.
Anna Cros nique. Je n’aurais pas dû vous le dire !
Anna Cau lutte pour la lutte des classes, pour nous, pour gagner.
On me rappelle qu’il faut qu’Anna lise, elle en a besoin.
Anna Morf ose, oui, elle, elle ose, tout le monde le sait.
Anna rechit, dommage pour elle, et puis, c’est personnel !
Anna t’aime, ça te fait plaisir ?

Tout ça pour dire un grand merci à la politique qui m’apprend des mots. Que serais-je sans toi, politique ! Politique qui nous fait du bourrage de crâne. Politique qui se joue des gens. Politique gauche, droite, centre dont on nous abreuve à longueur d’année. Politique de répétitions successives avec un joli mot : ANAPHORE. J’en parle, je viens de l’apprendre.

Un certain candidat à une certaine présidence nous a répété seize fois de suite la même litanie, pendant que certains journalistes, pendant plus de cinq ans, voir, dix, ont commencé leur phrases par le même nom. C’est de l’anaphore, du bourrage de crâne, de la haine peut être, ou que sais-je encore.

Moi, pour ma part, je connaissais Anabolisant pour doper les candidats à la course aux postes, ou Analeptique pour leur redonner des forces.
Anachorète, sans correspondance avec nos représentants du peuple qui sont loin d’être retirés de la vie, surtout pas politiquement.
La fonction, le siège, même s’il est quelque fois éjectable, doit être bon pour que certains si accrochent de toutes leurs forces..
Anachronisme, là, par contre, ils sont en plein dedans. Anacoluthe, rupture de syntaxe, en font-ils ? Et font-ils aussi des Analyses ?
Ils sont capables de nous parler d’Anamorphose, d’images déformées avant de déformer notre vision.
-          Non, Ananas n’a rien à voir là dedans ! Tiens, Anar non plus, quoique… on pourrait virer Anar avec leur cinéma… grand écran, son surround en dolby stéréo. Plein les oreilles, on en a plein les oreilles et plein le dos aussi, pour ne pas dire pire. Choisissez, braves gens

Anne Kitline.