mardi 6 mars 2012

Ah le français !

Va donc expliquez à un étranger certaines expressions de notre langue. Eux aussi, doivent en avoir qu’on ne comprend qu’avec un dessin. Regarde !
Il pleut comme vache qui pisse. Tu ne vas pas mettre un parapluie au cul de la vache !
Ça ne mange pas de pain. Nous… si !
Tirer le diable par la queue. Seulement le diable ?
Mettre les pieds dans le plat. Si tu chausses du 52, tu vois la taille du plat ceci dit, faut pas en faire tout un plat, et marcher à côté de tes pompes, ça me botte tout ça !

A force d’avaler des couleuvres, tu peux avoir le bourdon. C’est mieux qu’avoir le frelon, sale bête ! Ouvre ton cœur, t’en aura moins gros sur la patate,

Ce matin, t’es tiré à 4 épingles. Là, tu es sur ton 31, tu peux faire les 400 coups et sois sûre que ça fera pas un pli !
Constate que l’habillement tient une place prépondérante chez nous.
C’est dans la poche si tu ne t’es pas fait remonter les bretelles, te voilà habillé pour l’hiver.

Très important aussi, les pieds, les mains, les bras. Faire des pieds et des mains à force de brasser de l’air, tu peux couper l’herbe sous les pieds de ton pire ennemi. Pour cela, tu te dois d’avoir le bras long, très, très long, et lui faire un pied de nez. Il arrêtera de te casser les pieds. Peut-être !

Et le reste du corps ? Mine de rien, si tu bois à l’œil, Tu risque d’avoir un verre dans le nez et là, t’auras du plomb dans l’aile mais pas dans la cervelle. Tu risques de perdre ton sang froid et moi, je me ferai un sang d’encre.
Pourtant, ça aurait dû me mettre la puce à l’oreille le jour ou je t’ai cloué le bec en voyant que tu avais une idée derrière la tête. Rappelle-toi, je n’ai pas mâché mes mots, je t’ai deviné les doigts dans le nez. J’ai compris tout de suite que tu avais les dents longues.
Tu dis que j’ai une dent contre toi. T’es vraiment une mauvaise langue, voir une langue de « put » et en plus, tu n’a jamais su tenir ta langue, tu devrais donner ta langue au chat, ça nous ferait des vacances.

Tout ça va finir en queue de poisson et ce n’est pas sur un coup de tête, ni en faisant le gros dos que tu vas me faire avaler la pilule.
Fini la langue de bois, moi, je vais faire peau neuve et aller me dorer la pilule au soleil, manger sur le pouce avant de rendre l’âme.
Ame qu’on ne m’a jamais ni prêtée, ni donnée. Alors pour quelle raison je la rendrais !

Je croyais avoir terminé, non, non, il m’en reste ! je disais que j’allais casser la croûte parce que j’ai la dalle, mais avant de battre de l’aile, faute d’en avoir du plomb dans l’aile, il me faut battre la campagne pour trouver un bon coin.
Franchement, je ne suis pas dans mon assiette et jusqu’ici, je n’ai pas eu de bol, et je n’ai pas eu non plus de pot. Tu dis que j’ai un grain et moi je réponds que je suis à l’ouest.

Ta copine pensait faire un tabac en faisant un bœuf et elle a fais choux blancs à force de faire le poireau, ça n’a pas fait mouche du tout.
Tu voulais te faire la belle, et c’est la belle qui a fait le mur. Tu croyais avoir un ticket et ta belle à mis les bouts. Elle n’est pas tombée dans le panneau.
Ça t’en bouche un coin, hein ! Droit dans le mur, mon petit vieux, et tu en a vu 36 chandelles en rang d’oignon. Tu es vraiment un oiseau rare, cucul la praline ! Je te le dis, moi, t’es pas piqué des vers, tu ne vaux pas tripette et même que dalle. A force de noyer le poisson, de raconter des salades, de ramener ta fraise, tu commençais à nous courir sur le haricot.
Vide ton sac, tu ne peux plus donner le change car maintenant, tu es dans de beaux draps. Même si tu y vas dare-dare, ça ne va pas se bousculer au portillon car tu n’es plus dans le bain et encore moins dans le coup. Moi, je te dis que tu es en rade, à Brest, dans la rade.

Tout ça, c’est vraiment tiré par les cheveux mais faut pas cracher au bassinet. La preuve, tu es plein aux as à force de blanchir de l’argent. Je sais, pour toi, c’est le train-train, mais pour bibi, oui, ma pomme, il m’a fallu tâter le terrain avant que tu balances la sauce. C’est arrivé comme un cheveu sur la soupe quand je t’ai posé un lapin. Tu as tiré à boulets rouges et maintenant, nous sommes à couteaux tirés. Tu as gagné le gros lot.

Anne Kitline

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