mardi 26 février 2013

Hollande ouille !



François, ouille, ouille, ouille !

François, tu as promis ! Promis à tort et à travers. Si, si, j’affirme, à tort et à travers. Tu leurs avais promis des hausses, des hausses de primes, des hausses d’allocs, des hausses, quoi, des hausses en tout genre.
Pourquoi ? Surtout pour qui ? Pour être le plus fort. Pour être le plus haut. Pour cela, tu as promis n’importe quoi à ceux qui te porteraient au sommet.
Et au sommet, tu y es. Sommet de la pyramide. On s’y sent seul, hein ? Tu vois toutes ces petites fourmis qui grouillent à tes pieds. Elles veulent te rejoindre. Y’a pas de place, là-haut. Y’en a qu’une et aujourd’hui, c’est la tienne. Dis-tu.
-          Ils me pousseraient si je me laissais faire. Allez, dégage, c’est ma place !
-          Tu ne leur avais pas promis un petit poste quelque part ? Tu t’en souviens pas ?
Eux, n’ont pas oublié et ils te tannent, ils te persécutent. Ils ne vont pas te lâcher les baskettes, et jusqu’à ce que tu les satisfasses, ils ne vont pas te laisser tranquille. Alors, tu donnes, tu distribues. C’est l’abondance. Bravo ! Ils sont nombreux à se tortiller pour t’approcher, approcher une goutte de ton pouvoir. Vas-y François, vas-y !

Et ton électorat, tu leur as promis quoi ? Elisez-moi à l’Elysée et je vous redonnerai ce que l’autre vous a piqué ! Elisez-moi à l’Elysée et vous aurez plus d’argent ! Elisez-moi à l’Elysée et je ferai de vous les nantis de mon pays ! Elisez-moi à l’Elysée et tout s’arrangera. En vérité, je vous le dis, ELISEZ-MOI ! Et Jésus marcha sur l’eau et distribua des petits pains.
Voilà, ils t’ont cru, ils t’ont porté aux nues et une fois au sommet, qu’est-ce que tu fais ?
-          Ah zut, y’a pas de sous pour donner à toutes ces fourmis, aux cloportes qui rôdent dans mon sillage ! Comment je vais m’y prendre pour qu’ils me lâchent ? Je vais prendre le fric chez la masse silencieuse, celle qu’on n’entend jamais. Sont riches ! travaillent !  Sont retraités !Payent des impôts ! Piochons là-dedans ! Diront rien, je les connais mes petits moutons.  Je vais les tondre jusqu’au plus petit poil. Rasés à mort, ils seront ! Tout tondus et pelés ! Je sens que je vais me régaler, ça me plait ce boulot ! Et puis, je ne sais pas faire autre chose. Depuis le temps que je baigne dans ce milieu, j’ai compris le fonctionnement, enfin, mon fonctionnement. Toujours être gentil ! Toujours parler sur le même ton, tonton ! Toujours faire plaisir ! Toujours promettre ! Si, si, ça marche ! Croyez-en mon expérience, ma grande expérience. Et puis, j’aime pas les discutions. Alors, je dis oui ! Oui à toutes les demandes, et y’en a, des tonnes de réclamations, des tonnes de modifications, des tonnes d’amendements, des tonnes de pleins de trucs dont je me fiche mais que je dois faire comme si ça m’intéressait. La poisse, tous ces trucs ! Aidez-moi, j’ai besoin de vous ! Vous avez des gros biens, des petits riens, donnez les moi ! Pas pour moi perso, j’en n’ai pas besoin, mais pour l’état. Depuis le temps qu’on vous dit que l’état c’est vous, alors donnez à vous-mêmes, donnez tout. Plus vous donnerez et plus vous aurez. Normal !
-          Ah non ?
-          Mais si ! Tout ce que vous avez mis à gauche. Voyez, ça vous dit quelque chose ? alors, donnez, c’est pour la gauche ! Je vous promets qu’avec votre argent, je comblerai des trous.
-          Fini les promesses, on veut des actes !
-          Quoi, des actes ? Je sais pas faire et puis, pour ça, j’ai un Jean Marc. Si, placide, tranquille, un vrai Derrick, comme le feuilleton. Dormez, je le veux ! Pendant votre sommeil, votre pactole à gauche, je vais le faire fondre comme neige au soleil. Vous n’y verrez que du feu ! Mes caisses, je les ai plus que vidées, alors, retournez vos poches, ouvrez vos portefeuilles, enfin donnez, donnez tout. J’en ferai un pot commun, impôts communs. J’ai dit : impôts ! Non vous avez mal entendu, vous êtes sourd comme un pot !

François ouille, ouille, ouille !
Hollande ouille, ouille, ouille !

jeudi 14 février 2013

Processus de ...


C’est une dure lutte que la lutte intestine. Je suppute que je lutte dans le seul but d’oublier que ça me rebute d’ingurgiter tant de flotte avec tant de purge incorporée.
Pas de flottement, les gars, faut l’avaler. L’avaler pour mieux l’évacuer, c’est le but.
-          Pour vous, ce sera une gastro et colo ?
Tu parles d’écolo, ce n’est pas très écolo tout ça et pas ragoûtant du tout. Quoique faire une purge chez les écolos… Mais passons !

Donc, ce cher toubib sait prendre les choses par les deux bouts et va vérifier ma beauté intérieure. Il va me faire des clichés et me les donner.
Ce n’est pas sympa, ça !
Des photos à l’œil. Des photos de mes boyaux à l’œil ! Franchement, je suis mal foutue ! Ou mon œil est trop bas, ou mes boyaux sont trop hauts. Un Picasso, je suis un Picasso ! Quelle veine !
En parlant de veine, l’endormisseur de service, il va devoir les trouver mes veines. D’autant plus dans le tableau de mon œil et de mes boyaux cul par-dessus tête, va trouver où piquer, va trouver la veine.
T’inquiète, je noircis le tableau. Adieu Picasso !

Donc, pendant l’exploration de moi par le gastro, métier où il y a de nombreux débouchés, je vais dormir du sommeil du juste ou juste dormir.
C’est génial moi je dors et le toubib bosse et en plus, c’est le boss et il bosse fort mais ce n’est pas une tête de Turc pour autant.
Ce que je lui souhaite, c’est de ne pas avoir du tracas jusqu’au cou, son cou si près de mon tronc. Bon, je m’égare, là ! (ça c’est pour Momo).
Enfin, à force de te raconter des trucs "perso, tu vas finir par me connaître à fond.
A fond le caisse !
Qu’est ce que je dis, moi ? N’importe quoi !

Exploration terminée, retour à la case départ et réveil en fanfare. Le processus de pets à commencé. Le pet des uns et le pet des autres, le pet dans l’âme.
-          Non, ce n’est pas là que ça se situe !
La fanfare du voisin d’à côté est en marche, tonitruante, ultra-sonore, profonde ! Au suivant ! A qui le tour ? On est combien, là ? Cinq, six ? On vous prépare un joli concert pour pets en sol mineur.

Tu te rends compte, les infirmières qui à longueur de jours et d’années vivent dans ce tohu-bohu et je ne parle que du son. 
En ont-elles fait leur thèse, une belle thèse, écrite les pieds au chaud. Enfin, l’avaient elles bien conçue, cette thèse ? (Toujours pour Momo).

Bon, après ce passage privé, privé de retenue, je n’en retiens qu’une chose, c’est fini. Ouf !
Et bon appétit !

mardi 12 février 2013

Un Papapak


Bénédict démissionne alors qu’il a un job d’enfer, nourri, logé, blanchi, même bien blanchi, des cheveux aux chaussures en passant par la voiture.

-         On dit pas « la voiture », on dit la « papamobile » !
I  Il a un job d'enfer, mais un boulot de tous les diables, un boulot de Pape, quoi !  
   Pendant un mois, pas de Pape, le nouveau sera élu à Pâques.

-         Un papapak ? Est-ce que pakéto ou pakétar, cette année ?

Donc, le trente et un mars, un nouveau Pape est appelé à régner.

-         Araignée ? Araignée combien ? Araignée premier ?

Avant de parler du suivant, parlons de celui en place, Benoit XVI. Pauvre Pape, après la vie doré, aura-t-il droit au parachute doré ? Va-t-il pointer au chomdu ? Il veut aller au couvent. Oui, c’est bien ! Mais dans a tête, et là je me trompe, un couvent c’est pour les bonnes sœurs et un monastère pour les moines et autres religieux. Et même s’il intègre un  couvent, à quatre-vingt-six ans, les nonnes ne risquent plus grand-chose. A moins que… Un miracle… Ne parlons pas de choses qui fâchent.

Y ‘a un truc que je trouve bizarre, pourquoi du plus petit curé jusqu’au Saint-Père, portent-ils tous des robes. A part les avocats, les écossais et quelques autres, les hommes portent des pantalons.

-         Et les musulmans avec la djellaba !

Tiens, encore une religion ! Ça doit venir de ça !

Il est vrai qu’au niveau religieux, nous les humains, faisons fort. Tu rentres dans une église, tu te découvres. Tu vas dans une synagogue, tu mets une kipa. Tu veux prier dans une mosquée, tu dois enlever tes chaussures. 
Quelles singeries tout ça ! Mais surtout quelles divergences.

Bon, je reviens au Pape. Qui sera l’heureux élu ? Pour qui enverra-t-on la fumée blanche ? Et si la fumée reste blanche, de quelle couleur sera notre nouveau Pape ? Un Pape Sud-Américain ? Un Pape Africain ? Un Pape Asiatique ? Vaste choix et choix difficile.

Et si c’est Monseigneur vingt-trois, il se nommera Jean vingt-quatre ? Il va prendre du galon et un cran de plus. Vrai que pour être Pape, il faut du cran.

mercredi 6 février 2013

Pépito et Pépina



Marre ! J’en ai marre !
Raz le bol !
Le bol de riz ?
Raz la coupe!
La coupe au bol ?
Raz la cafetière !
Marc de café ?
Raz la casquette !
Du père Bugeaud ?
Bref comme dirait Pépin, y’en a marre des pépins.
Moi, à la place des pépins, je souhaiterai des pépites. Des pépites d’or, bien sûr !
Alors que les pépins affluent, les pépites sont plus que rares, surtout dans nos contrées. Et comme tout ce qui est rare est cher, les pépins, c’est de la roupie de sansonnet.

Tu peux avoir un petit pépin. Je pense que ce n’est même pas la peine d’en parler. Tu l’avales et le garde pour toi.
Mais le gros pépin, me diras-tu !
S’il est gros, il est rare, et s’il est rare, c’est cher. Pourtant, on ne dit pas : cher pépin ! Sauf si on s’adresse à Monsieur Le Bref de son prénom : Pépin.
La France, en ce temps là, avait un Pépin, un tout petit Pépin, d’où son nom de Pépin Le Bref.
Quel fainéant d'être aussi petit !
Pourtant, c’était quelque chose, ou plutôt quelqu’un. Vois, on en parle encore aujourd’hui.
Bref !
Par contre, chère pépite, très chère pépite car plus elle est grosse, plus c’est rarissime et plus c’est chérissime.
Et la pépite se décline au féminin et au masculin.
Un Pépito !
Une Pépita !
Cher Pépito et chère Pépita, très chers, avez-vous des pépites, même des petites pépites ?
J’allais oublier. En Italie, c’est le pépin qui est sexué.
Si ça existe, c’est un diminutif. C’est un petit pépin et une petite pépine.
Pepino et Pepina.
Je te disais, seuls les gros pépins doivent avoir le droit d’être exprimés.
En règle générale, un gros ou un petit pépin te tombe dessus, alors que la pépite, même petite, c’est toi qui tombe dessus.
Les choses sont sans dessus-dessous.
Et donc, quant c’est toi qui tombe, ou qui met la main dessus, je peux t’assurer que le cri que tu pousses n’est pas le même qu’avec un pépin qui s’abat sur ta tête ou ailleurs, d’ailleurs !
Orpailleurs, criez votre joie à la vue de la pépite, de la paillette d’or, mais faites gaffe…
Vous la perdez, c’est un pépin.
On vous la vole, deuxième pépin.
On vous tue, gros, gros pépin, même pour une petite pépite.
C’est pas dans la poche ! Hein !
J’ai la pépie devant tes petites pépites et j’ai le dédain devant tes petits pépins, ma pomme !

Anne Kitline